Augustine m'a élevé : je men souviens assez bien donc. Elle est morte quand j'avais huit ans, et j'ai alors rejoins le cercle familial. Mais j'en ai déjà parlé.
Julie était physiquement aussi sèche qu'Augustine. Visiblement, elle n'aimait pas vraiment les enfants, au moins mon frère qui montait dans les arbres pour lui faire des grimaces. Son mari était une pâte d'homme, fasciné par les rouages des horloges et des montres devant lesquels il pouvait rester des heures.
Séraphie est celle dont je me souviens le moins : elle a dû mourir quand j'étais très jeune. La maison où elle habitait existe toujours dans le village : seul le bien haut et le bien raide escalier extérieur a disparu. Nous devions sans doute lui rendre visite en allant à la messe, à pieds et à jeun sur les kilomètres. D'où sans doute aussi mon souvenir du haut escalier ....
2 commentaires:
En te lisant et en lisant d'autres témoignages, je m'aperçois que j'ai été plutôt proche de mes grands-mères, ce qui n'est pas si courant finalement. Et beaucoup de l'une de mes grands-tantes et moins de l'autre. Celle qui a été proche l'a été sans doute parce qu'elle avait perdu son fils très jeune et j'étais aussi le petit neveu qu'elle voyait le plus souvent.
Ma grand-mère paternelle ayant perdu un de ses fils (mon père), il y a eu le même rapprochement que pour toi.
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