A quelques pas de l'église, le domaine Melchior Philibert.
La propriété Melchior-Philibert est la plus grande de Charly. Située rue de l'Église, cette vaste résidence datant de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle dispose d'un très grand parc. L'association du Théâtre du Sol s'y réunit pour jouer. Plusieurs éléments remarquables y figurent :
A l'intérieur, des fresques ornent le "vestibule des peintures" qui ont fait l'objet d'un classement spécifique par arrêté du 14 février 1962. Ces peintures représentent d'un côté Melchior Philibert et le commerce, de l'autre les grands esprits comme Descartes, Copernic ou Galilée. Sur le plafond, une allégorie de la paix. Elles ont été réalisées par Daniel Sarrabat vers 1700.
Dans le parc, le pavillon de la citerne et le mécanisme subsistant ainsi que le puits avec sa pompe et.les murs extérieurs fin XVIIe siècle.
Melchior Philibert, né à Saint-Chamond en 1645, grand banquier et négociant lyonnais contemporain de Louis XIV achète le domaine du territoire de l’Haye en 1691. Il agrandit ce domaine ancien, déjà cité au XVe siècle, en acquérant des terres et l'embellit du « pavillon neuf » vers 1699. Ce bâtiment coiffe une citerne que le sieur Philibert avait fait aménager avec un système de souterrains et d’adduction des eaux nécessaires à l’ornement de sa maison.
Grand négociant en soieries, pratiquant un commerce international qui soutint les manufactures, trésorier et protecteur des deux hôpitaux lyonnais, Melchior Philibert reçut des lettres de noblesse en 1722 avant de décéder, trois ans plus tard, dans sa maison de Charly.
Cette fois-ci, je ne me suis pas attardé sur les fresques du vestibule (déjà vues et déjà montrées ici) car la lumière extérieure était insuffisante pour les photographier.
Mais, dans le parc, se tenait une expo de voitures anciennes (marque Renault) :
8 commentaires:
Ho, une quatre chevaux verte comme celle de mon pôpa !
Suis montée une fois dans une 4CV, je devais avoir 12 ans et déjà des jambes de girafe, quelle galère pour se plier !!!
R8, Juvaquatre, Dauphine, 4 CV... toutes de fortes personnalités que l'on ne retrouve quasiment plus dans l'automobile actuelle.
La Dauphine il fallait la lester à l'avant avec un sac de sable pour ne pas qu'elle perde la route !
Il y avait aussi ma première voiture, une 4L rouge, mais, après avoir bavardé avec son propriétaire, j'ai oublié de la prendre en photo.
J'ai eu la même expérience (en hauteur) avec une Fiat (le pot de yaourt).
Merci de me remettre en mémoire le nom de la Juva4
De la Juva4, on disait qu'elle tenait bien la route, mais qu'elle la tenait toute !
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