Un automne plus lointain. A qui l'attribueriez-vous ? (Je suppose que, comme moi, vous connaissez le titre du roman dont est tiré cet extrait sans l'avoir jamais lu.)
Tout au long d'octobre les jours de gel et les jours de pluie alternèrent, cependant que
la forêt devenait d'une beauté miraculeuse. (...) Du feuillage des
bouleaux, des trembles, des aunes, des merisiers semés sur les pentes,
octobre vint faire des taches jaunes et rouges de mille nuances. Pour
quelques semaines le brun de la mousse, le vert inchangeable des sapins
et des cyprès ne furent plus qu'un fond et servirent seulement à faire
ressortir les teintes émouvantes de cette autre végétation qui renaît
avec chaque printemps et meurt avec chaque automne. La splendeur de
cette agonie s'étendait sur la pente des collines comme sur une bande
sans fin qui suivait l'eau, s'en allant toujours aussi belle, aussi
riche de couleurs vives et tendres, aussi émouvante, vers les régions
lointaines du nord où nul œil humain ne se posait sur elle.
mercredi 20 novembre 2019
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3 commentaires:
A tous : alors, tout le monde sèche ? Ce n'est pourtant pas très difficile.
La scène décrite mélange des essences que l'on a beaucoup de mal à trouver ensemble en France voire en Europe (même s'il ne cite que des genres et non des espèces), alors cela pourrait être plutôt en Amérique du Nord, ou alors l'auteur a des lacunes phytogéographiques. Jack London, Fenimore Cooper ? Mais cela ne semble pas traduit...
Cornus : ça, c'est bien raisonné, mais la conclusion est fausse, sauf pour la non-traduction.
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