Faute de mieux, l'autre soir, j'ai revu à la télévision Jeux interdits (1952. La belle année ! ), le film de René Clément. Je dis faute de mieux car je craignais que cette histoire ne paraisse aujourd'hui mièvre et vieillie. C'est bien sûr un peu le cas, en particulier à cause de certaines situations assez caricaturales et d'un jeu d'acteurs qui passe moins bien aujourd'hui. Mais la fin, la dernière image, est toujours aussi bouleversante.
Et puis,il y a la célébrissime musique de Narciso Yepes à la guitare ! Et cet air-là restera pour moi toujours lié à mes camps de vacances sous tente où d'autres garçons qui possédaient un instrument le jouaient inlassablement (et plus ou moins bien). Je ne sais pas pourquoi, je me revois le soir, sur mon lit de camp, au soleil couchant, fermant les yeux et écoutant....
samedi 23 novembre 2019
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3 commentaires:
moi je l'ai revu car Vladimir ne l'avait jamais vu et je crois que moi même c'était la première fois depuis l'enfance.. ce film est vraiment traumatisant pour un enfant, rien que la musique me serre le cœur... jeu des enfants quand même incroyable - réaliste pour le garçon, déjà stylisé pour B. Fossey - et les adultes sont dans le burlesque en effet mais en contraste, je crois que tout ça est savamment calculé au contraire à mon avis... un film d'apparence réaliste et que je trouve de (noire) poésie et pas la moindre mièvrerie justement...
Je n'en connais que des extraits, mais c'est bien, vraiment.
Karagar : si ça t'intéresse, on peut trouver sur internet un début et une fin alternatifs, que Clément a bien fait de ne pas retenir, à mon avis.
Cornus : il y a aussi la peinture du monde rural, caricaturale certes parfois, mais où j'ai retrouvé certains éléments encore présents dans mon enfance.
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