Ce tableau, Saint Luc peignant la Vierge, je viens de le découvrir, à Brou. Il est du peintre flamand Pieter Coecke van Aelst (1502-1550) et est habituellement exposé au musée de Nîmes.
Je suis resté un long moment devant, fasciné par le visage de Marie, d'une beauté moderne saisissante (de même d'ailleurs que le profil de saint Luc). De plus, sauf pour le Christ, les proportions corporelles sont parfaitement respectées, ce qui n'est pas vraiment toujours le cas à l'époque (voir d'autres tableaux dans mon article précédent).
Bien sûr, le paysage en fond est assez attendu (même si on y représente rarement un camp de toiles) mais le peintre a dépassé ces normes académiques en introduisant des personnages secondaires en mouvement, comme le serviteur en cuisine préparant un repas ou celui montant l'escalier, un livre à la main, gêné d'arriver inopinément dans le cadre (un peu comme ce qui se passe sur certaines photos). Seul le bœuf, symbole de l'évangéliste, est peint de façon assez grossière et me semble de trop.
Je suis resté un long moment devant, fasciné par le visage de Marie, d'une beauté moderne saisissante (de même d'ailleurs que le profil de saint Luc). De plus, sauf pour le Christ, les proportions corporelles sont parfaitement respectées, ce qui n'est pas vraiment toujours le cas à l'époque (voir d'autres tableaux dans mon article précédent).
Bien sûr, le paysage en fond est assez attendu (même si on y représente rarement un camp de toiles) mais le peintre a dépassé ces normes académiques en introduisant des personnages secondaires en mouvement, comme le serviteur en cuisine préparant un repas ou celui montant l'escalier, un livre à la main, gêné d'arriver inopinément dans le cadre (un peu comme ce qui se passe sur certaines photos). Seul le bœuf, symbole de l'évangéliste, est peint de façon assez grossière et me semble de trop.
2 commentaires:
Intéressant. Cela me rappelle une autre œuvre, mais je ne sais plus laquelle.
Cornus : c'est vague :-)
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