samedi 4 août 2018

Ras le bol de rester enfermé, surtout quand la festival lyonnais Tout l'monde dehors vous invite à n'en rien faire. Deux sorties donc en ces fins d'après-midi.

La première place Guichard pour un spectacle intitulé File-moi la patate, en principe "concert donné par des marionnettes loufoques et déjantées" avec diverses musiques du monde. Autant le dire tout de suite, déception totale : de marionnettes point, trois musiciens et un "bateleur" censé être drôle et qui ne l'était pas. Quant à la musique, j'ai déjà entendu mieux interprété. Alors, je me suis tourné vers ce que je préfère : le spectacle des gens présents autour de moi !








La seconde, au parc Blandan, tout près des douves du château où, jadis, Henri IV rencontra Marie de Médicis.  Le Théâtre Ishtar donnait Molière par George Sand. Et là, heureuses surprises : d'abord d'y retrouver par hasard deux amis, Evelyne et Joseph, que je n'avais pas vus depuis longtemps. Et puis une belle interprétation de ce texte de George Sand mettant en scène quelques moments de la vie de Molière. Un comédien, trois comédiennes assumant à tour de rôle les personnages de Molière, Madeleine et Armande Béjart, le prince de Condé et divers autres personnages de l'entourage du grand dramaturge. Tout cela en changement de costumes à vue, avec une économie de moyens surprenante et efficace. Un très bon moment assis dans l'herbe, surtout que les anciens remparts nous protégeaient du soleil.







 

5 commentaires:

plumequivole a dit…

Tu as vraiment un don pour le portrait. Tous "tes gens" sont beaux.

Jérôme a dit…

Parce que le photographes aime "ses gens"?

Calyste a dit…

Plume : merci pour le compliment. J'aime de plus en plus prendre des gens en photo.

Jérôme : oui, et les histoires que je me raconte en les voyant.

Cornus a dit…

Splendide reportage, avec une belle série de portraits sympathiquement capturés. La personne en dreadlocks m'a rappelé un ancien stagiaire et un ex collègue.

Calyste a dit…

Cornus : merci à toi aussi. Celui-là, j'ai eu du mal à le photographier, situé comme il était.