Islande. Polars. On pense tout de suite à Indridason. Celui-ci, moins connu, s'appelle Arni Thorarinsson. L'Ange du matin a été publié en 2012 pour la traduction française.
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas réellement été emballé. L'intrigue (les deux intrigues) est très longue à se mettre en route. On se perd dans les très (trop ?) nombreux personnages, surtout quand, forcément, ils portent des noms islandais qui, pour nous, se ressemblent bigrement (surtout pour moi qui, comme je le fais depuis toujours, ne prends pas la peine de les lire jusqu'au bout). Et en plus, comme dans les romans russes, ils ont des diminutifs !
Thorarinsson décrit la société islandaise contemporaine mais, en lisant cette présentation, j'ai souvent pensé à des conversations de Café du Commerce. Sans doute suis-je injuste mais c'est mon ressenti. Seule la résolution d'une des deux affaires nous donne un coup sur la tête et laisse dans l'esprit comme un goût amer.
(Arni Thorarinsson, L'Ange du matin. Ed. Métailié. Trad. de Eric Boury.)
lundi 28 mai 2018
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4 commentaires:
Aaaah les noms propres islandais ! Moi je les déguste ! (En fait c'est très simple)et je m'amuse même à essayer de les prononcer. Faut dire que je me suis exercée sur un site ad hoc. C'est carrément du vice, hein ! :)
Pour ce qui est de la qualité, il faut bien dire que les écrivains islandais étant très nombreux et très à la mode on a du très haut de gamme et du plus moyen.
Lance-toi un jour dans Jon Kalman Stefansson. Remarque, je dis ça, mais de deux choses l'une, ou bien tu en tombes immédiatement amoureux, ou bien il te tombe des mains !
Plume : moi aussi, je m'amuse parfois à les prononcer, pour mieux les mémoriser, mais ce n'est pas très concluant. Stefansson, tu m'en avais déjà parlé, mais pas traces de lui à Emmaüs.
Calyste > Parce que personne ne s'en séparerait ! :)
Plume : ça doit être ça !
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