Que de commentaires et d'images sur ces pauvres parisiens bloqués par les neiges. Il faut dire qu'ils n'ont pas l'habitude ! Ça m'a rappelé un très bon souvenir datant probablement des années quatre-vingt.
A l'époque, j'allais souvent à Paris, pour le plaisir et pour la culture. J'étais logé chez un des deux amis que j'avais là-bas, soit sur l'île Saint-Louis, soit près de la porte d'Italie. Cette fois-là, j'étais allé un soir rue Saint-André des Arts, dans le Quartier Latin : on y projetait Arsenic et veilles dentelles (avec Cary Grant et Peter Lorre) dans un cinéma d'art et d'essai.
C'était en hiver. Il faisait froid mais le temps était beau. Mais lorsque je suis sorti du cinéma, assez tard, la neige s'était mise à tomber, une neige épaisse et abondante. C'était la première fois que j'en voyais dans la capitale. Mais la plus grande surprise se trouvait sur le parvis de Notre-Dame. J'ai eu la chance de le voir totalement blanc, sans une seule trace de pas, comme si la ville était déserte. Un moment, je me suis senti dans le roman de Victor Hugo, en plein Moyen-Age ! Magnifique ! Moment rare sans doute et éphémère.
Cette nuit-là, j'ai regretté de ne pas avoir mon appareil photos !
vendredi 9 février 2018
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2 commentaires:
Moi aussi, ça m'énerve toujours les mêmes reportages années après années sur les automobilistes coincés sur les routes par la neige, avec exactement les mêmes images : (par exemple les roues qui tournent sur place sans avancer d'un iota). 3 cm de neige et plus rien ne va. Quand j'étais gamin, on continuait d'aller à l'école/collège/lycée par 15-20 cm de neige presque normalement. A présent, on interdit les transports scolaires quand la neige n'est que virtuelle. Il faut dire que les véhicules sont devenus plus sensibles, y compris les bus (même si je me souviens bien qu'à l'époque, ils desservaient les villages perchés sur les contreforts des monts du lyonnais ou du Pilat et que cela n'étonnait personne). Bon, j'arrête de faire mon vieux ronchon.
"Arsenic et veilles dentelles", je l'avais vu à la télévision.
Tu as regretté de ne pas avoir ton appareil, mais j'imagine qu'à l'époque, c'était de la pellicule argentique et dans la nuit, à moins d'avoir de la (peu courante) 1000 ASA, tu n'aurais pas pu faire grand-chose (et même avec de la 1000 ASA, il aurait fallu une bonne stabilité).
Cornus : j'aime bien quand tu fais le vieux ronchon parce que je m'y retrouve parfaitement. Pour ce qui est de la photo, bien sûr, tu as raison. L'essentiel, c'est que cette photo, je l'ai dans la tête.
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