samedi 24 février 2018

C'est fermé !

Un petit tour dans la ville cet après-midi m'a confirmé ce que je pensais depuis longtemps. J'avais décidé de revoir certaines traboules, certaines cours, autrefois visitées et pas forcément prises en photos.

La plupart des lieux où je voulais me rendre sont aujourd'hui inaccessibles : portes fermées, avec code à taper. Quelques plaques indiquent parfois que la visite est possible uniquement en passant par l'office du tourisme (et moyennant finances bien sûr). Ça a le don de m'exaspérer. Je suis fait de telle sorte que plus on m'interdit, plus j'ai envie de le faire. Mais je n'en suis pas à défoncer des portes...

Un point positif cependant : les églises, autrefois désespérément fermées, ont souvent mis en place des horaires de visites possibles grâce à quelques bénévoles.Et j'aime bavarder avec ces personnes, souvent très intéressantes.

4 commentaires:

Cornus a dit…

Je n'ose guère interpeler ces bénévoles dans les églises/cathédrales car je crains toujours de tomber soit sur des grenouilles de bénitier soit sur des personnes qui ne s'intéressent qu'à des choses très accessoires dans les édifices. Mais c'est probablement une erreur et c'est formidable qu'ils soient là.

Calyste a dit…

Cornus : oui, c'est formidable et en plus, je ne sais pas si j'ai eu de la chance, mais je suis toujours tombé sur des gens passionnés, cultivés et pas du tout portés sur le prosélytisme (sauf une fois). En plus, ils sont toujours ravis quand ils tombent sur quelqu'un qui s'intéresse à leur lieu et avec qui ils peuvent passer un moment à échanger.

CHROUM-BADABAN a dit…

Pour les églises, j'aime bien ces vielles dames ou vieux messieurs qui nous les ouvrent. Et aussi les employés de Mairie qui détiennent la clé aux heures ouvrables.
Pour les traboules, à Paris c'est kif-kif; les photos des passages que j'ai faites à la charnière du siècle, 1998-2001, aujourd'hui je ne pourrais plus les faire...

Calyste a dit…

Chroum : en même temps, j'ai habité longtemps dans un immeuble des frères Lumière, à Lyon, et, certains jours, j'en avais un peu marre de voir défiler des groupes de touristes.