Après Houellebecq et Zweig, il me fallait faire une petite pause plus... légère, plus détendante. Ma vieille voisine a eu la bonne idée d'acheter un roman policier et de me le donner après l'avoir lu.
Je connaissais déjà lu de Donna Leon Des Amis haut placés, dont je n'ai plus le moindre souvenir. Sans doute Les Joyaux du Paradis subira-t-il le même sort dans quelques mois. Mais, sauf exception, c'est le cas de tous les romans policiers, non ?
Dans ce roman, il ne s'agit pas du célèbre inspecteur Brunetti mais de Caterina Pellegrini qui, à Venise, va se plonger dans les papiers d'un compositeur de musique baroque du XVII°-XVIII° siècles: Agostino Steffani pour satisfaire sa passion de la musicologie et la cupidité de deux cousins, descendants du compositeur, qui pensent que s'y cachent les traces d'un trésor sur lequel ils aimeraient mettre la main (et ils ne vont pas être déçus !).
Léger, ça l'est, un peu bavard parfois (c'est fou, la quantité de dialogues que l'on trouve dans les polars !), mais divertissant aussi, et c'était ce que je recherchais. De plus, j'ai découvert un compositeur dont je n'avais jamais entendu parler. Une petite idée de sa musique ? Tout de suite :
(Donna Leon, Les Joyaux du Paradis. Ed. Calmann-Lévy. Trad. de William Olivier Desmond.)
samedi 26 septembre 2015
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4 commentaires:
Il y a des romans policier dont on se souvient.
Je me souviens d'EVA pour la tristesse qui en émanait.
De Dora Suarez, pour toute l'horrible violence désespérée qu'il suintait.
En réfléchissant bien, j'en trouverais bien d'autres.
Mais le samedi, c'est sabbat, je ne réfléchis pas !
Robin Cook, J'étais Dora Suarez, traduit de l'anglais par Jean-Paul Gratias, Rivages/Noir
Eva, JAMES HADLEY CHASE Première parution en 1947
Trad. de l'anglais par J.-Robert Vidal
Collection James Hadley Chase (n° 2), Gallimard
Chroum : merci des précisions, surtout que j'aime beaucoup l'un et l'autre de ces auteurs.
Attention Robin Cook a un homonyme américain !
Ici c'est le Robin Cook anglais, mec décédé, qui était plus que sympathique.
Dans les pays anglo-saxon il a du prendre un pseudonyme pour ne pas être confondu avec l'américain : Derek Raymond !
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