samedi 12 septembre 2015

Catalogne 2015 (1)



Étrange pour moi de commencer le récit de ce voyage alors qu'aujourd'hui, à Lyon, le ciel est plombé et qu'il pleut. Autant de raisons de regretter la plage et la belle semaine que j'ai passée en Catalogne.

Une impression générale d'abord : j'avais sur cette région des idées totalement fausses. J'avais pourtant déjà effectué un voyage à Barcelone avec la chorale d'enfants de mon collège en 1998, mais il ne m'en restait aucun souvenir (à part la ville elle-même, bien sûr). Comme si je n'avais rien vu de Prades et Saint-Bertrand-de-Comminges à la capitale catalane.

Pour moi, lorsqu'on me parlait de la Costa Brava, ce ne pouvait être que plages immenses de sable fin envahies de ventres proéminents et de senteur d'huile à la noix de coco, de cactus et autres plantes grasses, que sécheresse et rocailles, que familles criardes et églises baroques surdécorées, que nourriture grasse et indigeste. En un mot, tout ce que j'aime !

Eh bien non. Bien sûr, les ventrus ne manquent pas sur les plages mais il suffit de faire quelques minutes de marche pour se mettre à l'abri dans quelque crique splendide et isolée où le naturisme n'agresse personne, tant sont peu nombreux sont qui ont le courage de venir jusque là. Bien sûr, de magnifiques cactus poussent dans certains jardins mais quelle merveille aussi que tous ces bougainvillées auprès desquels le mien fait piètre figure. Et puis, la Catalogne est une région hautement agricole et j'y ai retrouvé de bien belles fermes dans les plaines surplombées par de bien belles montagnes aussi.

Il en va de même pour le bruit : j'ai trouvé les espagnols beaucoup plus calmes (à quelques exceptions près) que ce que je craignais pour en avoir côtoyé dans mes différents voyages. Et je les ai découverts mêmes beaucoup plus polis que nombre de lyonnais stressés. De plus, avec l'aide du français, du latin et de l'italien, j'ai pu assez largement comprendre cette langue, au moins à l'écrit. Quant aux églises, ce fut la divine surprise : beaucoup de monuments romans, même si souvent fortement remaniés (beaucoup plus qu'en France, à mon avis). Pour la nourriture (au restaurant ou préparée par Jean-Claude),  essentiellement du poisson, je dois dire que j'ai été vraiment séduit, tout comme par la sangria !

Voilà ! J'avais décidé, après le choc initial (ressenti comme un viol) de ne pas me laisser gâcher mes vacances par le vol de mes papiers et j'ai tenu parole.

2 commentaires:

Cornus a dit…

T'es-tu fait agresser pour le vol de tes papiers ? Mais peut-être ne veux-tu pas en parler, ce que je peux comprendre.

Calyste a dit…

Cornus : pas du tout. Mais je vais le raconter quand j'en serai au mardi.