Trois heures du matin. Je ne dors toujours pas. La soirée n'a pourtant pas été plus arrosée de d'habitude et s'est déroulée dans une atmosphère de bonne humeur. Je me suis déjà relevé pour grignoter un peu et boire un verre d'eau. Mais le sommeil ne vient pas.
Alors, je saute du lit et vais fouiller dans la bibliothèque de ma chambre : il va bien falloir que je trouve un bon livre à emporter en Italie, un choix délicat puisqu'une fois parti, je ne pourrai pas en changer.
Et je redécouvre des trésors : un essai sur François Ier et son goût de l'Italie, une biographie de Mauriac, une autre de Jaurès, une troisième d'Alexandre II, tsar de toutes les Russies, des récits de voyages en Asie, une étude sur les hommes des Croisades, et d'autres que j'ai achetés il y a longtemps avec la ferme intention de les lire à la retraite, ce que je n'ai toujours pas fait : Les Misérables de Victor Hugo, les Mémoires d'Outre-tombe de Chateaubriand, le théâtre complet de Shakespeare...
Il est quatre heures. Je ne me décide toujours pas, même après avoir parcouru quelques extraits de certains de ces ouvrages. Alors, par fainéantise,je me rabats sur un polar que m'a donné ma voisine. Et, quelques pages plus loin, je sombre.
jeudi 31 juillet 2014
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2 commentaires:
Le polar a finalement rempli sa mission.
Cornus : et je sens que je vais remettre ça ce soir !
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