Autant Le Turquetto, si je me souviens bien, m'avait séduit dès les premières pages, autant Prince d'orchestre, du même écrivain Metin Arditi, m'a déconcerté au début. Je me suis demandé plusieurs fois où l'auteur voulait en venir. Ce n'est qu'au fil des chapitres que je me suis laissé prendre par cette histoire d'un chef d'orchestre, un des plus prestigieux du monde, qui, à la suite d'une indélicatesse vis-à-vis d'un musicien, va vivre une descente aux enfers inexorable.
Pourtant, j'ai aimé ce livre parce que, malgré un sujet plus que grave, il est léger : par ses chapitres, toujours courts, par le style de l'auteur, allusif, n'en rajoutant jamais sur le pathos, par la rédemption finale pour un autre personnage.
(Metin Arditi, Prince d'orchestre, Ed. Actes Sud.)
jeudi 31 juillet 2014
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire