Zweig encore, avec deux nouvelles : Printemps au Prater, universellement connue bien que très courte, et La Scarlatine.
J'ai entendu à la radio l'autre jour que Sweig, un moment oublié, revient fort à la mode en ce moment. Et moi qui commence à m'en lasser ! Décidément, il faut encore une fois que je ne mette pas mon pas dans celui des autres!
A force d'en lire, j'en suis venu à me dire que, malgré l'excellence du style et la finesse dans l'analyse des sentiments, ses personnages ne sont pas des personnages comme je les aime, c'est à dire à qui l'on peut s'identifier ou que l'on peut haïr selon le cas. Plutôt des types humains, des cas soumis au génie de l'écrivain. Mais cela ne leur donne pas une réelle consistance. A moins que cela ne vienne du genre utilisé, la nouvelle, qui n'est pas celui que je préfère car trop rapide et donc frustrant pour moi.
Je ne vais pas l'abandonner mais me tourner plutôt pour un temps vers ses biographies qui, elles, me satisfont pleinement.
( Stefan Sweig, Printemps au Prater et La Scarlatine. Ed. LDP. Trad. de Hélène Denis.)
samedi 28 juin 2014
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3 commentaires:
Mais peut-on vraiment haïr un personnage de roman si on l'aime ? Ou l'inverse ? En tout cas, cela me dirait bien de jouer le méchant, cela irait mieux à mon teint.
Cornus : si on aime le roman, tu veux dire ? Oui, je pense. Quant à toi dans un rôle de vrai méchant, ce serait un rôle de composition !
Le roman ou le personnage. De composition, peut-être, mais comme j'aime bien jouer la mauvaise foi et de temps en temps dire le contraire de ce que je pense...
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