Joie, l'autre jour, de trouver enfin un nouveau J-B Pontalis en poche, joie d'autant plus grande que cela risque bien d'être l'un parmi les derniers, l'auteur étant décédé cette année. J'ai déjà dit mon engouement, ma passion pour ce qu'écrit cet homme, dans lequel je me retrouve entièrement. Je voudrais d'ailleurs, si cela est possible, essayer de me procurer les enregistrements des entretiens que France Inter lui a consacrés il y a quelques mois et que je n'ai pu suivre intégralement.
"Avant" est un peu d'une autre veine que d'autres "essais" que j'avais appréciés, plus difficile à pénétrer à cause de ma quasi totale ignorance de la psychanalyse et des mots qui lui sont propres. Pourtant, on retrouve, au détour des pages, son amour de la littérature, son sens du rien, du quotidien, du banal qu'il sublime. Mais c'est un livre assurément à lire, ne serait-ce que pour la définition et l'analyse de "l'infans", mot romain qui désignait le tout petit enfant, celui qui, mot à mot, si je puis dire, "ne parle pas".
(Jean-Bertrand Pontalis, Avant. Ed. Gallimard.)
vendredi 8 novembre 2013
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5 commentaires:
"Il serait peut-être temps que [tu] t'y mettes"
Tu te mettes à lire A. Camus ?
Ou que tu te mettes à une psychanalyse pour connaitre les raisons profondément enfouies qui font que tu n'as toujours pas lu A. Camus ?!
J.B.P. pourrais t'y aider !
Chroum : j'en doute.
Du doute nait le désir de savoir...
Chroum: le doute est aussi "un mol oreiller pour une tête bien faite".
pas mal !
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