Quelques nouvelles de Stefan Sweig, encore, dans un recueil intitulé L'Amour d'Erika Ewald, du titre de l'une d'entre elles, particulièrement noire. La deuxième, L'Etoile au-dessus de la forêt, n'a rien d'ailleurs à lui envier. Je finis par comprendre que le monsieur se soit suicidé !
Mais celle que j'ai préféré est la troisième : La Marche. Un pauvre homme se met en marche car il a entendu parler du Christ et tient à le rencontrer. Retenu en chemin par une femme seule et lascive, il arrive à Jérusalem le jour de la crucifixion et aperçoit les trois crucifiés. La chute est d'une ironie absolue : il ne reconnaît pas Jésus.
Le seul inconvénient de ces recueils recomposés est qu'ils reprennent régulièrement d'autres nouvelles déjà lu ailleurs, ici l'excellente Les Prodiges de la vie.
(Stefan Zweig, L'Amour d'Erika Ewald. Ed. Belfond LDP. Trad. de Hélène Jeanroy-Denis.)
dimanche 24 novembre 2013
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4 commentaires:
J'ai commencé la lecture d'un des romans de Zweig pris à la bibliothèque. Je ne dis rien pour l'instant.
Cornus : lequel ?
Je ne dis rien pour l'instant ! :-)
Cornus : bon, eh bien, je vais attendre ....
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