Je n'hésite jamais lorsque paraît un nouveau De Luca en poche. Celui-ci appartient à la veine consacrée aux Écritures. Plus précisément au moment où Moïse, au pied du Mont Sinaï, reçoit de Dieu les Dix Commandements. De Luca en fait un moment de grande poésie mêlée, comme à son habitude, à la plus grande humanité.
Même si certains passages sont assez ardus à comprendre, puisque je ne suis pas un spécialiste de la Bible et encore moins de l'hébreu, ce livre est, à lire, un pur enchantement. Curieusement, tout au long des pages, j'avais en tête la silhouette d'Erri De Luca, ce physique si proche du cep de vigne, sec et noueux, un De Luca tel que je le découvris il y a quelques années à Lyon, aux Subsistances, lorsqu'après un entretien avec une journaliste, il me tendit la main dont je crus percevoir encore les callosités.
(Erri De Luca, Et il dit. Ed. Gallimard. Trad. de Danièle Valin.)
mercredi 27 novembre 2013
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