mardi 14 janvier 2020

Nous, les enfants des années 70



 En France, c'était à peu près ça aussi, non ? Et c'est dans ces années-là que j'ai connu et commencé à aimer l'Italie.

Traduction :
- le matin, on prenait le petit déjeuner avec un œuf battu.
- on allait dormir après Carosello (émission télévisée).
- on allait à l'école seul et on rentrait seul.
- si la maîtresse te donnait une claque, ta maman t'en donnait deux.
- on jouait aux noms, choses, fleurs, animaux, villes, et la ville avec un D était toujours Domodossola.
- on jouait  à "attrape-drapeau " ou au "mouchoir" et on attendait toujours le mouvement de l'autre.
- les filles nous obligeait à jouer à la marelle.
- on se sentait riche si on avait le "Parc de la Victoire" ou le "Boulevard des Jardins".
- on allait au bar pour jouer au flipper et on l'amenait régulièrement au tilt.
- quand on jouait au baby-foot, on bloquait le levier avec une pièce de 50 lires pour jouer sans arrêt.
- on lisait Tex Willer, Diabolik, Zagor.
- on connaissait par cœur "Zof, Gentile, Cabrini, Benetti, Bellugi, Sciera, Causio, Tradelli, Rosi, Antognoni, Bettega".
- on s'habillait avec des pantalons "patte d'éléphant" et avec la minijupe.
- on croyait pouvoir "déshabiller" les filles  seulement avec un regard.
- on allait aux fêtes-maison et on dansait les slows avec les musiques de Fausto Papetti.
- on était ému pour un baiser sur la joue.
- on écoutait les Beatles.
- ou, au contraire, on écoutait les Rolling Stones.
- à la mer, on écoutait la musique sur un juke-box : une chanson 50 lires, trois chansons 100 lires.
- la chose la plus technologique du monde semblait être le commodore 64 (ordinateur).
- on regardait la télévision en noir et blanc et quand on l'allumait, il fallait attendre qu'elle chauffe.
- il y avait le Polaroïd et tu attendais que la photo apparaisse.
- on n'avait pas le portable et on allait à la cabine téléphoner avec le jeton de la SIP.
- les Sms, on les écrivait sur des petits bouts de papier.
- on rêvait du vélo de course mais on avait la "graziella".
- le Ciao (mobylette) se mettait en route en pédalant.
- on voulait découvrir le monde.
- on ne peut pas oublier le meurtre de Moro.
- on veut se souvenir de Peppino Impastato (Journaliste assassiné par la mafia)
- on était attentifs à nos droits.
- on était féministes.
- on était antifascistes.
- on voulait faire l'amour, pas la guerre.
- on regrette les années de la liberté, des hippies et de la musique pop.
Nous qui avions imaginé un monde différent.....

3 commentaires:

Cornus a dit…

J'en suis, mais j'étais en partie ailleurs.

Cornus a dit…

Je remets les choses qui ne sont pas trop connotées italiennes :
- le matin, on prenait le petit déjeuner avec un œuf battu. => Jamais
- on allait à l'école seul et on rentrait seul. => A partir du collège
- si la maîtresse te donnait une claque, ta maman t'en donnait deux. => Cela commençait à évoluer dans l'autre sens.
- on jouait à "attrape-drapeau " ou au "mouchoir" et on attendait toujours le mouvement de l'autre. => Je ne sais pas ce que c'est. Je ne connais que la balle au prisonnier
- les filles nous obligeait à jouer à la marelle. => Non
- on allait au bar pour jouer au flipper et on l'amenait régulièrement au tilt. => Pas moi.
- quand on jouait au baby-foot, on bloquait le levier avec une pièce de 50 lires pour jouer sans arrêt. => J'ai rarement joué à ça et cela ne m'a jamais passionné... comme le foot, même si je suis sûr que potentiellement, j'aurais été bien meilleur.
- on s'habillait avec des pantalons "patte d'éléphant" et avec la minijupe. => Très gamin, j'ai peut-être eu un pantalon "patte d'éléphant".
- on croyait pouvoir "déshabiller" les filles seulement avec un regard. => Non, ni autrement.
- on allait aux fêtes-maison et on dansait les slows avec les musiques de Fausto Papetti. => En aucune manière.
- on était ému pour un baiser sur la joue. => Jamais
- on écoutait les Beatles. => Jamais.
- ou, au contraire, on écoutait les Rolling Stones. => Pas davantage.
- à la mer, on écoutait la musique sur un juke-box : une chanson 50 lires, trois chansons 100 lires. => Non plus.
- la chose la plus technologique du monde semblait être le commodore 64 (ordinateur). => Ah, ça j'ai connu, mais ce sont les années 1980.
- on regardait la télévision en noir et blanc et quand on l'allumait, il fallait attendre qu'elle chauffe. => Oui.
- il y avait le Polaroïd et tu attendais que la photo apparaisse. => Un "cousin" avait un tel appareil.
- on n'avait pas le portable et on allait à la cabine téléphoner avec le jeton de la SIP. => Oui, et encore largement jusqu'à la fin des années 1990.
- les Sms, on les écrivait sur des petits bouts de papier. => Pas trop, mais à l'occasion...
- on rêvait du vélo de course mais on avait la "graziella". => J'ai eu un "vélo de course", mais dans la seconde moitié des années 1980.
- le Ciao (mobylette) se mettait en route en pédalant. => Je n'ai jamais eu de mobylette.
- on voulait découvrir le monde. => Pas moi.
- on ne peut pas oublier le meurtre de Moro. => Je m'en souviens.
- on veut se souvenir de Peppino Impastato (Journaliste assassiné par la mafia) => Cele ne me dit trop rien.
- on était attentifs à nos droits. => Pas suffisamment sans doute, mais ils ne semblaient pas remis en question (et trop jeune dans les années 1970)
- on était féministes. => Pas particulièrement féministe mais allergique au machisme sous toutes ses formes.
- on était antifascistes. => Pas encore, car la bête "effe-haine" n'avait pas encore surgi.
- on voulait faire l'amour, pas la guerre. => Pas la guerre seulement.
- on regrette les années de la liberté, des hippies et de la musique pop. => Je ne regrette pas ce que je n'ai pas connu.
Nous qui avions imaginé un monde différent.....

Calyste a dit…

Cornus : moi non plus, je n'ai pas participé à tout ça (en particulier les groupes anglais mais pas que) mais c'était dans l'air.