lundi 20 janvier 2020

Memento mori

Ancien cimetière de la Guillotière.
















2 commentaires:

Pippo. a dit…

Que de vies tes photos, ô combien touchantes!, laissent imaginer.
Sur mes tombes familiales n'a été placée qu'un portrait, celle de ma grand-tante maternelle, Julia Blanche Marguerite, qui âgée de moins de quinze ans, faisait de la résistance pendant la première guerre mondiale, dans le réseau La Dame blanche. Elle transmettait des messages de prisonniers politiques séjournant dans l'établissement dont son père était directeur, à l'insu de celui-ci. Elle est décédée à l'âge de trente ans.
Sa sœur, ma détestable grand-mère, qui m'a appris mes notes sur son piano droit muni d'une paire de candélabres, y tapait avec une forte conviction notre hymne national, La Brabançonne.

Calyste a dit…

Pippo : je pense à ces histoires personnelles et aussi au moment, souvent de bonheur, où ces portraits ont été pris. Et je ne peux m'empêcher de penser que la plupart de ces humains sont totalement oubliés de tous.
Il y avait aussi des photos sur les tombes familiales, que nous avons enlevées parce que trop dégradées.
Je te plains d'avoir eu une "détestable grand-mère", quand je pense au bonheur que les deux miennes m'ont apporté quand j'étais enfant et, pour l'une d'entre elles jeune adulte.