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| Caramentran à Draguignan |
Les jours qui précédaient le Carême autrefois étaient consacrés à la fête, la bombance avant le jeûne. Aux cours de réjouissances qui n'étaient pas sans rappeler les Saturnales dans la Rome antique, on se déguisait, on échangeait les rôles, on avait le droit de se moquer, on dansait, on chantait et enfin, on élisait un roi : on promenait dans les rues un mannequin de paille le représentant et censé porter sur ses épaules tous les maux de la terre, pauvreté, maladie, mort... Durant la procession, on l'insultait sans cesse, et, finalement, on le brûlait en guise de catharsis : ainsi pensait-on être débarrasser de tous ces malheurs. Et ce roi-mannequin sacrifié s'appelait.... Caramentran.
8 commentaires:
Et toi tu retournes la plaie dans le couteau !!!!!! J'en suis réduite cette année à regarder les photos et à écouter les racontars des copains ! Dur, dur...
Notre bonhomme Carnaval à nous qui s'appelle Den Paolig (pauvre petit homme) et qui d'ailleurs est une dame cette année, a brûlé en pleine construction dans l'incendie de la maison des gens qui en avaient la charge. Reconstruit en 2 jours, plein de monde pour aider.
Son vrai brûlage mercredi va être un sacré moment c'est sûr.
Le Carême a été inventé pour que la population puisse supporter la raréfaction des réserves alimentaires de la fin d'hiver/début de printemps.
Plume : alors, c'est fait ? Elle a brûlé, la dame ?
Cornus : oui et non, puisque, au Mardi Gras, on s'empressait de terminer les œufs, la graisse que l'on possédait afin de ne pas être tenté.
Calyste> Ah bon, je ne savais pas. Et de quand ça date ? Pour moi, le jeûne ou plutôt la modération, l'économie des vivres doivent remonter au Néolithique. Et on a ensuite habillé ça dans diverses croyances, rites, religions...
Cornus : j'ai lu ça je ne sais où. Probablement daté du Moyen-Age, mais ce que je dis ne remonte pas à la préhistoire. J'ai lu ton commentaire chez Plume.
Ça doit être fait. Mais je n'y suis pas allée. Quand je ne fais pas les Gras je ne fais pas les Gras, du tout. Ça serait comme d'arriver à la messe à l'ite missa est ! :)
Plume> Quand j'étais jeune (je n'ai pas dit quand je faisais le jeûne :-)), j'aurais bien aimé arriver à l'ite missa est, même s'ils ne parlaient pas beaucoup latin.
Plume : pour moi, après l'ite missa est, c'était ma pâtisserie, très bien venue. Il faut dire qu'avant le messe, j'avais fait presque quatre kms à pied, et le ventre vide !
Cornus : gamin ! moi, à l'époque, c'était encore en latin.
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