Je ne sais pas pourquoi j'y suis allé. Lorsque Stéphane m'en a parlé, je lui ai dit, sans réfléchir, que, peut-être, j'y ferais une apparition, si je ne me levais pas trop tard. Et je ne me suis pas levé tard.
Alors, le même itinéraire, fait des centaines de fois pendant des années, le tour du quartier puisqu'on ne peut plus couper par le parc, de nouvelles barrières, un nouveau portail. C'est le même collège et ce n'est plus le même. Le grand escalier a été repeint mais le gymnase est toujours aussi triste dans ses couleurs passées. De nombreuses salles ont été refaites et on y a installé toute la technologie moderne, mais d'autres, refaites "de mon temps", commencent à se défraîchir lamentablement.
Joie de revoir des têtes connues, même un ancien élève, des profs, des surveillants, la bibliothécaire en second, revoir aussi de vieux panneaux présentatifs qui servent toujours aujourd'hui, comme si le temps s'était arrêté. Rapide serrement de mains avec le nouveau directeur que je connais un peu, que j'apprécie et qui, enfin, a remplacé l'anglomaniaque.
Mais impression de plus en plus persistante que je ne suis plus chez moi et que quatre ans suffisent à effacer des traces de pas. Seul le parc, dans ses splendides couleurs d'automne, continue à tenir ses promesses.
samedi 14 octobre 2017
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4 commentaires:
Alors vive le parc avec ses vives couleurs flamboyantes de l'automne !
Cornus : heureusement, je peux trouver l'équivalent ailleurs.
J'ai lu trop vite, des vieux panneaux de préservatifs !
(de vieux panneaux présentatifs)
Chroum : c'est le genre de choses qui m'arrive constamment. Exemple : "Attention à la garce" au lieu de "attention à la marche".
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