Lydie Salvayre, cette fils de républicains espagnols, a obtenu le prix Goncourt en 2014 pour Pas pleurer, roman où elle évoque le parcours de sa mère et que j'avais beaucoup aimé. Mais son premier roman, La Déclaration, remonte à 1990.
Roman crépusculaire dont on sort un peu k.o ! Déclaration d'amour ? Pas vraiment ! Le récit commence par une déclaration de haine (mais n'est-ce pas à peu près la même chose ?) du personnage masculin contre sa femme qui finit par le quitter. La suite sera une lente déclaration de maladie (mentale) dont, à la fin, on se sait pas si elle débouche sur l'envie de vivre retrouvée ou la descente dans les ténèbres.
Rien de romantique dans cette description d'une déchéance, du quotidien, et du plus sordide : les odeurs, les tics, la description sans complaisance du milieu hospitalier psychiatrique. Un livre prenant mais je vais maintenant passer à quelque chose de plus "neutre" !
(Lydie Salvayre, La Déclaration. Ed. Julliard.)
dimanche 15 octobre 2017
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