Ce roman était tentant à double titre : d'abord par son auteur, de mère chinoise et de père autrichien (à moins que ce soit l'inverse), ce qui n'est pas banal. Ensuite par son thème : un hikikomori rencontre un salaryman et tous deux font un bout de chemin ensemble.
Un salaryman est tout simplement un salarier. Celui-ci a perdu son emploi et le cache à sa femme. Il part tous les matins à la même heure, comme s'il se rendait à son travail, et passe la journée sur un banc de parc public. Un hikikomori est un adolescent qui reste cloîtré dans sa chambre pendant de longs mois parce qu'il se sent accablé par la société. Celui-ci, un jour, sort de chez ses parents et rencontre le salaryman. Ils s'apprivoisent et se racontent mutuellement leur vie.
Intéressant donc. Mais j'ai beaucoup été gêné par le style de l'auteur, tantôt extrêmement classique, tantôt haché, rendant certaines phrases presque incompréhensibles. Pas de coup de cœur donc mais on ne peut en avoir chaque fois !
( Milena Michiko Flasar, La Cravate. Ed. de l'Olivier. Trad. de Olivier Mannono.)
samedi 22 novembre 2014
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