Il faudra que l'on m'explique un jour quelques mystères qui me dépassent. Le dernier m'a laissé perplexe pas plus tard qu'hier soir. J'avais, pour mon amie Georges, l'intention de publier une chanson de Barbara que j'aime depuis toujours: Septembre (connue aussi sous le titre de Quel joli Temps). Youtube m'annonce gaillardement que ma demande ne peut être honorée "pour des raisons de droits d'auteur". Or de nombreuses autres chansons de la même sont disponibles sans problème sur le même site: Nantes, Dis, quand reviendras-tu?, Göttingen, Ma plus belle histoire d'amour....
Alors, pourquoi pas celle-là? Sont-ce les héritiers de la longue dame brune qui s'opposent à ce chargement? Mais alors pourquoi pas les autres vidéos? Est-ce le compositeur de la musique? Qu'aurait-il à y gagner à refuser la diffusion de son œuvre? La diffuser, c'est la faire connaître a d'autres en espérant qu'elle les touchera autant qu'elle nous a touchés, une grande preuve d'amour d'où tout côté mercantile est exclu.
Dans mon travail d'enseignant, c'est la même chose: nous devons déclarer nos photocopiages si les photocopies d'un texte dépasse les limites légales. Or si nous le faisons, c'est justement pour faire connaître l’œuvre et donner aux enfants l'envie de la lire. Je respecte totalement et comprends que l'on fassent respecter les droits d'auteur mais je ne comprends pas qu'il s'applique là, quand le but est uniquement pédagogique et que l'auteur, ou l'éditeur, a tout à y gagner. En poussant le bouchon un peu plus loin, je dirais que c'est nous, qui propageons la bonne parole, qui devrions être payer en retour...
vendredi 7 septembre 2012
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9 commentaires:
C'est un (très) vaste sujet qui mobilise beaucoup de temps et d'énergie... Disons qu'une règle, dans ce domaine comme dans d'autres, semble se dégager : plus les flux financiers sont importants (et absurdes, parfois), mieux c'est...
"important" qualifie la fréquence des flux - et non leurs montants, parce que les petits éditeurs sont parfois sommés d'apporter la preuve qu'ils ont bien reversé les 90 centimes qu'ils doivent se partager avec l'auteur...
Kikou Calyste :)
J'ai réussi à la mettre chez moi, tu peux essayer de la copier si tu veux :)
Bisous tendresse
Je retiens que tu voulais mettre Quel joli mois! Septembre, pour ton amie Georges, et t'embrasse.
En parlant de droits d'auteurs, cela me permet de (re)dire un truc qui m'agace profondément pour les oeuvres écrites. En France, elles ne tombent dans le domaine public que 70 ans après la mort de l'auteur. Donc, si quelqu'un écrit un livre à 30 ans et qu'il meurt à 80 ans (ce qui est loin d'être rare), on ne peut librement l'exploiter l'oeuvre qu'après 120 ans. Je trouve ça scandaleux. Qu'il y ait une protection est normal, mais que cela prenne de telles proportions après la mort, cela ne tient pas debout, surtout pour certains livres scientifiques de mon point de vue. C'est surtout une rente pour les éditeurs en l'occurence. Je pense que faire tomber l'oeuvre dans le domaine public après 25 ou 30 ans après la mort serait plus raisonnable (pour les oeuvres littéraires) et beaucoup moins pour les écrits scientifiques.
Voilà, pas réussi à contourner la censure, mais j'ai trouvé une version chantée par une belle voix. J'aime bien aussi :)
Et ça peut se visionner en France, gniark ! :-)))
Bisous
Christophe: je dois l'avouer, je n'ai pas très bien compris ton explication.
Caly: merci, ma grande, pour toute cette tendresse.
Georges: oui, c'était pour toi. Une façon de te répondre avant de te répondre.
Cornus: et pour les blogs, tu prévois quel temps d'attente? :-)
Oui, j'avoue n'avoir pas été très clair... Pour ma défense, il était tard. Ce que je voulais dire, c'est qu'on assiste à la mise en place de véritables usines à gaz, notamment pour ce qui est du droit de copie ou de prêt... Et dans la liste que tu dresses de ceux qui ont demandé la suppression du contenu vidéo, tu oublies ceux qui détiennent une partie des droits patrimoniaux, à savoir les "éditeurs phonographiques"...
Christophe: cette fois, c'est bon!
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