Il est calabrais, paysan résistant, élevé dans le dur paysage du sud de l'Italie. Il en a l'aspect, les désirs, les a priori. Il monte se faire soigner à Milan, hébergé par son fils et sa famille. Il découvre son petit fils et sa vie, ou ce qu'il en reste, change. Il s'humanise, accepte de donner à la femme une autre destinée que celle de satisfaire les désirs de l'homme, découvre d'autres facettes de ce qu'il a toujours été et refusait jusqu'alors d'être.
La dernière tranche d'une vie d'homme qui se libère du carcan de son éducation latine, racontée avec une tendresse infinie, telle celle que l'on lit sur le sourire de la bouche des deux époux du sarcophage étrusque conservé à la villa Giulia à Rome. Le titre de ce roman de José Luis Sampedro m'avait attiré, le contenu ne m'a pas déçu, loin de là.
(Le Sourire étrusque, José Luis Sampedro. Ed. Métailié. Trad. de Françoise Duscha-Calandre.)
dimanche 16 septembre 2012
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