Rentrée pour l'émission littéraire La Grande Librairie. Quatre invités ce soir:
- Aurélien Bellanger: La Théorie de l'information. Un jeune homme aux yeux fous et son premier roman (roman?). Il fallait bien un jeune...
- Philippe Djian: "Oh...". Jamais lu de Djian. Jamais eu envie.
- Christine Angot:: Une Semaine de vacances. L’exécration absolue. Je préfère les passer avec Bertrand Tavernier. Tiens, miracle: elle a souri entre deux phrases péremptoires.
- Amélie Nothomb: Barbe bleue. Je suis resté pour elle. Je l'aime bien, la petite belge déjantée.
Allez, ce n'est pas encore demain qu'on me dira quels livres il faut que je lise...
jeudi 6 septembre 2012
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11 commentaires:
De les avoir vues entendues, comme toi, je ne supporte pas Christine Angot et j'aime bien Amélie Nothomb. Mais je n'ai rien lu des deux, mais à l'occasion, je pourrai lire la seconde, mais sûrement pas la première.
Cornus: quelques-uns de Nothomb m'ont bien accroché, en particulier grâce à leur brièveté. D'ailleurs elle-même, ce soir, parlait d'ascèse de l'écriture, ce qui est un point qui me passionne (tu me diras: je le cache bien...).
Nothomb me fait rire, mais ses bouquins m'ennuient dans les grandes largeurs. Ascèse, tu parles ! L'ascèse de la poule pondeuse, pas plus d'un par jour...
Djian j'aime, à petites doses, mettons...dans le train.
Angot, humainement tout ce que je déteste, mais je n'ai pas lu, et pas envie.
Présentement je suis plongée dans les 667 pages du Jeu de l'Ange, de Carlos Ruiz Zafon, écrivain catalan. Magistralement traduit par François Maspero. Ça c'est du bouquin !
Eh oui, tant pis pour ceux que ça ennuie on aime bien la Mélie-Jolie pas la peine de nous dire que c'est caca comme se décrotter le nez au feu rouge...on s'en fout. Et on n'est pas tout seul. Si ma mémoire est bonne dans une de ses premières apparitions elle avait déjà croisé les deux Catherine, Angot et M (?), chez Pivot. Grand fou rire, rien que d'y penser je me sens habitée par la littérature, au fait tu veux le premier chapitre du tome un de mes oeuvres complètes ?...Non... :)
Personnellement, ce qui m'avait marqué (sans doute plus sur le fond), c'était son évocation de ce qu'elle avait vécu professionnellement (entre autres) au Japon dont elle a fait un livre. Cela vous dit quelque chose ?
D'accord avec toi laplume. Formidable roman. Tu devrais essayer l'Ombre du vent.Encore supérieur à mon avis. Y a encore du plaisir à se laisser emporter par la fougue romanesque loin du nombrilisme ambiant. Parlez moi de moi y a que ça qui m'intéresse. Ascèse de l'écriture? La véritable ascèse n'est-elle pas de se contraindre à ne pas écrire n'importe quoi pour complaire à une camarilla germanopratine. Il n'y a pas d'ascèse de l'écriture sans ascèse intellectuelle. mais là c'est un autre débat.
Angotphobes.. Ca me rassure je en suis pas le seul...
http://pplemoqueur.blogspot.fr/2012/09/christine-angot-ses-fulgurances.html
Libé a consacré récemment sa "une" à Madame Angot et Nicolas Demorand a "éditorialisé" sur elle.
La machine promotionnelle fonctionne à pleins tuyaux la concernant.
On sort ce soir ou inceste à la maison ?
La Plume: comme Charlus, je te conseille L'Ombre du vent. Le seul reproche que je lui fait est d'être un peu long.
Ipsa: euh! j'ai encore beaucoup de livres en attente! :-)
Cornus: ce n'est pas son meilleur livre, loin s'en faut.
Charlus: au moins n'a-t-elle pas le mauvais goût de nous assommer de ses états d'âme pendant six cents pages, comme le font beaucoup d'auteurs français contemporains.
P.P: j'avais cru comprendre cette même aversion lors d'un de tes derniers billets.
Dominique: elle était aussi invitée chez Pascale Clark hier matin sur France Inter.
J'ai vu cette émission .
Christine Angot m'a profondément dérangée, comme toujours. Elle instaure le malaise avec beaucoup de talent mais je n'aime pas son écriture, son style ET le fond, qui laisse penser que cette femme a le coeur sec.
Georges: même impression sur le cœur de la dame. Tout pareil.
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