A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une
phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez
l'agrandir en cliquant dessus).
dimanche 23 septembre 2012
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11 commentaires:
Géométrie urbaine : droites, parallèles et bissectrices
Une poubelle
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une poubelle ?
Qu'est-ce qu'on y voit ?
Quand elle est pleine
On y voit la nuit en rond
Et les plaines et les monts
Les rivières et les vallons
On y voit
Toute une armée
De soldats bardés de fer
Qui joyeux partent pour la guerre
Et fuyant l'orage des bois
On voit les chevaux du roi
Près de la rivière
Une poubelle
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une poubelle ?
Qu'est-ce qu'on y voit ?
Quand elle est pleine
On y voit mille soleils
Tous à tes yeux bleus pareils
On y voit briller la mer
Et dans l'espace d'un éclair
Un voilier noir
Qui chavire
On y voit les écoliers
Qui dévorent leurs tabliers
Des abbés à bicyclette
Le Quatorze Juillet en fête
Et ta robe au vent du soir
On y voit des reposoirs
Qui s'apprêtent
Une poubelle
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une poubelle ?
Qu'est-ce qu'on y voit ?
Quand elle est pleine
On n'a pas le temps d'y voir
On la vide et puis bonsoir
On n'a pas le temps d'y voir
On la vide et puis bonsoir
Les découvertes.
Trois titres pour le prix d'un :
Rencontre d'une poubelle et d'une flaque d'eau
Il a plu
L'onde et la crasse contenue
Que reste-t-il de nos amours?
Jean-Pierre: très proche de la raison qui m'a fait prendre cette photo! Je suis un fan de la géométrie urbaine.
La Plume: tu n'as pas honte de copier Trenet?
Cornus: j'avais d'abord lu "Trois Litres pour le prix d'un"! remarque, dans tes titres, il est bien toujours question de liquide...
Jérôme: là, c'est vache! Nos amours finissent-elles au coin des rues? C'est pourtant parfois là qu'elles ont commencé...
Laissons là nos désirs avant de traverser,
Le chemin tergiverse mais il faut le passer.
Où irons nous, à droite ou à gauche ? penser
A ce destin intime qu'on voit là se tracer...
P.P: bravo! Et merci de l'avoir rédigé pour cette photo.
eh oui, Calyste, je suis métromaniaque. C'est paraît-il incurable.
P.P: j'ai également le tic obsessionnel de me parler parfois à moi-même en alexandrins. J'aime beaucoup m'occuper la tête à ça, même si certains vers sont un peu bancals.
Sais-tu Calyste que comme le contrepet,le clalembour ça relève du Trouble Obsessionnel Compulsif? mais c'est pas grave, car ça n'emmerde personne pas même celui qui en est atteint ...
P.P: loin de m'ennuyer, ça me rend parfois très fier, lorsque j'en trouve très "XVII° siècle". Ou alors à la façon du vieil Hugo!
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