samedi 13 août 2022

Petit écran

En ces soirées de vide télévisuel sidéral, ai revu (mais avec un immense plaisir) Plein Soleil, de René Clément (1960). Tout le monde (ou presque) est beau dans ce film : Marie Laforêt, Alain Delon, Maurice Ronet. Et puis les paysages de l'Italie du sud et les rues de Rome ! Mais la palme revient, pour moi, à Ronet dont j'étais amoureux fou dans mon adolescence. 

Mais la surprise vint de quelque chose, ou plutôt de quelqu'un, que je n'avais jamais remarqué auparavant : Romy Schneider ! Incrédule, je suis allé vérifier : c'est bien elle ! Mais on la voit seulement quelques secondes et elle n'est même pas créditée au générique ! 

Nur die Sonne war Zeuge

Et puis, hier soir,une découverte complète : Les Innocents, de Bernardo Bertolucci (2003), avec Michael Pitt, Eva Green, Louis Garrel, Robin Renucci et Anna Chancellor. Jacke Gyllenhaal devait tenir le rôle de Mickael Pitt mais il refusa, à cause de nombreuses scènes de sexe explicites. Tout cela sur fond de soirées à la Cinémathèque, de manifestations étudiantes à Paris (on est en 1968) et de grand appartement bourgeois. Trente et un ans après Le dernier Tango, Bertolucci est toujours aussi "osé" ! 

Bertolucci : «Le plaisir esthétique et le succès ne sont pas nécessairement  de droite» – Libération

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