Une activité qui remonte au IVe siècle, quand les Lyonnais de l’époque quittèrent les hauteurs désormais privées d’eau après les destructions visant les aqueducs romains, afin de gagner le front de Saône avec eau à la disposition de tous.
Un petit site singulier autant que particulier représente pour sa part, justement au cœur du Vieux-Lyon, un urbanisme voisin mais devenu rarissime dans la cité : une ruelle. Un autre lieu de passage installé entre deux murs, servant à aller d’une rue à l’autre, où l’on entre souvent par un porche installé sous une maison. C’est justement le cas de la ruelle Punaise, située au n° 16 de la rue Juiverie. L'origine de son nom se perd dans la nuit des temps. Elle pouvait servir de passage entre cette rue Juiverie et la montée Saint-Barthélemy qui grimpe vers Fourvière, juste au-dessus. Une chose devenue impossible récemment : outre une grille cadenassée qui empêche désormais de ressortir par le haut, une nouvelle et indiscrète barrière vient de lui être apposée sur la partie basse. Mais elle a été longtemps un égout à ciel ouvert.
2 commentaires:
Si j'ai bien compris la différence est juste que la traboule est couverte et pas la ruelle ?
Suis étonnée par la Punaise close. Il n'y a pas de droit de passage ?
À Dz nous n'avons pas de traboule mais de nombreuses ruelles, dont certaines ont une grille, mais celle-ci n'est jamais verrouillée. Juste fermée pour éviter que les enfants ne sortent sur la rue ou que les chiens entrent sans permission des riverains.
Plume : il me semble aussi (mais je ne suis pas lyonnais !). Pourtant la ruelle Punaise a une partie couverte !!
Pour le droit de passage, apparemment, c'est fini (peut-être pour éviter le dépôt de détritus).
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