Alexandra Pianelli
samedi 27 août 2022
A propos d'un kiosque à journaux
"Je me sentais derrière cette caisse, comme aux portes du monde. Je
voyais près de 200 personnes par jour, toutes très différentes, de
toutes les nationalités, de toutes les classes sociales et de tous les
âges. C’est un poste d’observation du monde ou du moins d’un
micro-monde. Pendant six ans, j’ai aussi pris conscience de ce labeur,
de cette manutention qu’on fait de 5 heures du matin à 21 heures pour
très peu d’argent. C’est un travail ouvrier et le dernier maillon dans
le paysage de la presse."
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3 commentaires:
C'est sûr que cela n'est pas très valorié. L'ennui est que la presse papiert se porte très mal globalement.
En plus car bien entendu, si elle se portait bien, je ne suis pas sûr que ces personnes seraient mieux traitées.
Cornus : le kiosque que j'ai photographié est fermé depuis très longtemps (sauf quelques jours dernièrement).
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