Une salle d'étude dans mon vieux lycée stéphanois. La salle pleine et pas un mot (l'autorité y était sévère). J'avais dix-sept ou dix-huit ans et venais de découvrir la philo, avec un prof passionnant. Ce jour-là, je lisais Tristes Tropiques.
Un autre jour, une vaste salle tout aussi silencieuse mais plus riche, à la bibliothèque municipale face au lycée. Là, je lisais Bachelard, L'Eau et les rêves. Tout un univers s'ouvrait à moi. J'aimais cette ambiance studieuse avant de reprendre le car pour ma campagne.
Et puis celui qui me fascina : Freud et L'Interprétation des rêves. Celui-ci, je crois que je l'ai lu un peu partout.
Et, vers la fin de l'année ce fut le Concours général, en philo. Six heures d'épreuve sur un sujet que j'ai complétement oublié. Je crois que j'ai craqué au bout de quatre heures.
J'aimais la philo mais depuis, elle a totalement disparu de ma vie ...
2 commentaires:
On a eu les mêmes lectures ! Moi c'était plutôt dans le métro, parce que Dubo Dubon Dubonnet au bout d'un moment ça lasse !...
Et comme j'ai un fils qui aime et lit de la philo, je suis "obligée" de m'y intéresser encore, pourtant, alors que ça me passionnait, au-delà du raisonnable peut-être, ça m'a un peu passé. Sauf Montaigne.
Plume : oui, Montaigne, bien sûr. Inépuisable ! Tu ne peux pas avoir mon émotion quand j'ai vu sa tour dans le sud-ouest !
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