Pour tout dire, je suis un peu fébrile. Vais-je retrouver d'anciens copains et copines avec qui je jouais au ballon prisonnier ? Certains seront sans doute morts, et les autres, vais-je les reconnaître plus de soixante ans après ? On verra bien.
Maintenant, la rue qui y mène a un nom ! Jean Monnet. Pas mal non plus. Elle est bordée de villas qui n'existaient pas à l'époque. Les prés des agriculteurs-mineurs ont disparu, les agriculteurs et les mineurs aussi. Il me reste quelques repères, certains un peu modifiés mais toujours reconnaissables : les anciennes épiceries-buvettes transformées en appartements, la maison de ma tante, à peine transformée, l'endroit où j'allais au catéchisme et où, parfois, étaient célébrées des messes où je servais d'enfant de chœur. Il reste aussi un crassier (terril), sans doute trop difficile à araser et un des prés de ma grand-mère, celui avec les poiriers au sommet.
Ah ! nostalgie, quand tu nous tiens !
3 commentaires:
Dans l'Nord, ils font du ski sur les crassiers !
Quand tu dis "Vais-je retrouver d'anciens copains et copines avec qui je jouais [...]", tu parles du fait que tu es invité. Par qui ? C'est incroyable que tu gardes autant de liens via l'école. Personnellement, même si je le voulais, cela serait quasiment impossible.
Chroum : il paraît, oui.
Cornus : j'ai indirectement été prévenu par ma cousine qui connait un des organisateurs. Mais, non, je n'ai pas gardé de lien, aucun.
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