Là, j'ai reçu un bon coup sur la tête ! Non que ce roman soit le plus beau que j'aie jamais lu mais c'est à coup sûr celui qui m'a le plus impressionné. Un fils part à la recherche de son père, mais c'est l'histoire du père qui envahit tout le roman. Je suis époustouflé par la connaissance qu'à l'auteur (espagnol) des années noires de la France lors de l'invasions allemande, connaissance aussi bien politique que sociale et artistique. J'imagine les années qu'il a fallu pour écrire ces 800 pages ! Bref, malgré un texte serré, sans paragraphes ou presque, je ne me suis jamais ennuyé. Au contraire ! Pour moi, si cela veut dire quelque chose, c'est de la grande littérature !
Et, si vous le lisez, ne tenez pas compte du titre (un peu niais à mon avis) ni d'un avis du Point sur la couverture : Terrible, enchanteur, très drôle (visiblement, on s'est trompé de livre ! Celui-ci n'a rien de drôle.)
(Le septième voile, Juan Manuel de Prada. Ed. du Seuil. Trad. de Gabriel Iaculli..)
4 commentaires:
Je note pour le jour où mes vilaines mains seront capables de tenir un volume de 800 pages !
Plume : je pense que tu ne seras pas déçue.
Quand les titres desservent les livres... Ce n'est pas rare, dans les deux sens, mais ce n'est pas facile.
Cornus : de même que les quatrièmes de couverture.
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