mercredi 22 mai 2024

Encore dehors (9)

Samedi 18 mai :

Ce jour-là, nous resterons sur Lyon pour nous balader Chemin de Fontanières, fort Saint-Irénée et église Saint-Irénée, où la crypte (IX°) était ouverte. 

L'église se situe à l'emplacement d'un ancien mausolée, abritant déjà au dernier tiers du Ve siècle des reliques d'origine inconnue qui donnèrent vraisemblablement lieu à l'invention des martyrs locaux Alexandre et Épipode.

Les murs les plus anciens de la crypte datent du Ve siècle, sa configuration de l'époque carolingienne et la décoration de la restauration de 1863. C'est ici que repose à la fin du vie siècle saint Irénée, aux côtés d'Épipode et Alexandre de Lyon. Les couloirs datent eux du Haut Moyen-Âge. 

En 1562, pendant les guerres de Religion, le baron des Adrets profane les tombeaux et disperse les ossements avant d'essayer de détruire la crypte. Les os seront rassemblés dans un ossuaire attenant à la crypte, qui en contient 22 m3.

Dans le couloir d'entrée de la crypte, des morceaux de sarcophages et épitaphes au mur, datant du Ve au VIIe siècle).

En 2022, des fouilles archéologiques mettent à nu les murs du chœur. On y découvre que celui-ci date en fait du VIIe siècle environ. Des fouilles archéologiques sont actuellement (2024) en cours sous l'autel, où l'on recherche notamment les restes de Saint Irénée. En plus de la découverte du chœur, les archéologues mettent à jour des fresques dans le style paléochrétien aux murs mais aussi au plafond. Elles dateraient de la restauration de la crypte, au XVIIIème siècle.






2 commentaires:

Cornus a dit…

Il y a toujours des tas de choses à découvrir à Lyon !

Calyste a dit…

Cornus : je ne pense pas en avoir encore fait le tour ....