Pour notre dernier jour en Normandie, nous avions le choix entre deux destinations : le Mont Saint-Michel ou Etretat. Le Mont fut vite éliminé car assez éloigné et finalement Etretat le fut aussi en fin de journée.
Nous avons pris la route de la côte, en nous arrêtant un instant à Cabourg pour saluer le Grand Hôtel cher à Marcel Proust. L'un de nous passa sans le savoir devant une enseigne à son nom .... Dans une pâtisserie, nous achetons un kouign-amann qui sera dégusté le soir. Un kouign-amann normand : j'espère que l'on me le pardonnera !
Repas ensuite à Villers-sur-Mer, au restaurant (une des rares fois du séjour) avec un excellent plateau de fruits de mer : tourteau, praires, bulots, huîtres et crabe, pour un prix tout à fait abordable en saison et dans ces coins-là.
Passage sans s'arrêter à Deauville (quatre hommes, ce n'est pas un homme et une femme) et Trouville pour filer jusqu'à Honfleur, très fréquenté ce jour-là mais agréable à visiter, avec une église (Sainte-Catherine) très particulière que nous avons d'abord pris pour une halle. J'y apprends en levant le nez dans une rue qu'Alphonse Allais était né dans cette ville.
Devant l'heure qui tourne, nous abandonnons l'idée de pousser jusqu'à Etretat.
3 commentaires:
Franchement, pas sûr que tu puisses être pardonné...
Vous avez sans doute eu raison de ne pas aller au Mont et à Étretat en pareille saison. Cependant, honnêtement, même si on a l'impression de connaître par cœur ces décors de cartes postales, cela reste intrinsèquement sympa. Et je suis très heureux personnellement de les avoir vus un peu hors saison et j'aurai plaisir à y retourner.
Mais Honfleur était un bon choix. Michel Serrault y avait une maison. Le pont de Normandie, que vous n'avez pas dû prendre du coup, est un ouvrage d'art impressionnant quand on l'emprunte (bien plus que le viaduc de Millau de mon point de vue).
Jérôme : j'espère que la punition ne sera pas trop dure....$
Cornus : je ne savais pas pour Serrault. Nous avons aperçu le pont de Normandie de loin mais n'y sommes pas allés.
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