Je finirais par le croire quand je vois mes réactions face à deux films vus à la télévision ces derniers temps.
D'abord, La Belle Equipe, de Julien Duvivier (1936), avec Gabin, Vanel, Charpin et Viviane Romance. Le film, bien que daté, se laisse regarder mais c'est la chanson qui m'a ému : Quand on s'promène au bord de l'eau.... C'était une des chansons préférées de mon père. Combien de fois l'ai-je entendu la fredonner ou la siffler, comme aussi celle entendue cet après-midi à la radio : La Complainte de la Butte. Ah ! la petite mendigote ! Un mot qui m'a toujours fait rêver, même si, gamin, je n'en comprenais pas le sens.
Et puis, hier, Les Choristes, de Christophe Barratier (2004), avec Jugnot, Berléand et Merad, l'adaptation d'un film précédent (1945) de Jean Dréville : La Cage aux rossignols, avec Noël-Noël. Là, ce sont des souvenirs personnels qui m'ont assailli : le couloir du troisième étage du collège où j'avais ma classe, voisine de la salle de musique où répétait la chorale. Combien de fois ont-ils repris "Vois sur ton chemin", la chanson du film, au point même de provoquer chez moi une indigestion ! Mais ce sont les visages des enfants qui me sont brusquement réapparus, et je pourrais presque en citer tous les noms. Aujourd'hui, ils ont peu ou prou 25 ans et se sont envolés ailleurs, les rossignols. Je ne sais où.
lundi 24 octobre 2016
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2 commentaires:
J'avais vu le second à la télévision il y a quelques années. Un bon film, mais qui ne me parle pas personnellement compte tenu de l'éloignement relatif par rapport à ce que j'ai vécu.
Cornus : moi, il m parle, mais pas pour ce que j'ai moi-même vécu,tu t'en doutes. Pour des raisons .... professionnelles.
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