Le dimanche fut consacré aux baptême et ripailles associées. Pas de nouvelle visite donc. Mais, sur le chemin du retour, le lundi, nous ne pouvions pas passer à côté de Saint-Emilion sans nous arrêter, uniquement pour la beauté du site bien entendu (bon, d'accord, j'ai rapporté un peu de vin...).
Beau village où, malheureusement certains bâtiments (l'église monolithe en particulier) étaient en travaux et où foisonnent touristes et magasins de vins. Je ne doute pas que le moine breton Emilian qui choisit ce site comme lieu de retraite n'aurait pas trouver à redire sur ce dernier point !
L'église monolithe est essentiellement souterraine, creusée à flanc de colline. Sa construction, selon wiki, a nécessité l'extraction de 15000 m3 de roche. Nous n'avons malheureusement pas vu l'intérieur, à cause des travaux. Seul le clocher était bien apparent, puisque mesurant 53 mètres de hauteur.
La construction de la Collégiale de Saint-Emilion prit quatre siècles, du XII° au XVI°. La statue du saint qui s'y trouve a attiré mon attention : vues les cernes qu'il a sous les yeux, il avait dû passer une nuit d'enfer !
De son premier cloître, roman, ne subsistent que quelques éléments. Celui visible aujourd'hui date du XIV°.
Le cloître des Cordeliers, sur la colline en face, est un lieu qui m'a beaucoup plu, par le côté romantique de ses ruines. Il date, ainsi que l'église, de 1343 et fut occupé par les moines jusqu'en 1789. Laissé alors à l'abandon, il fut repris à la fin du XIX° par de nouveaux propriétaires qui en utilisèrent les caves et sous-sol pour vinifier et élaborer des vins pétillants. Malgré cette utilisation "commerciale", il a gardé tout son charme et a prêté son cadre à quelques scènes du film de Pierre Gaspart-Huit La Mariée était trop belle, avec Brigitte Bardot et Micheline Presle.
Et puis ce fut la route jusqu'à Lyon, sous une pluie fine et persistante mais qui avait eu le bon goût de nous épargner jusque là.
11 commentaires:
J'aime beaucoup cette pierre blonde d'Aquitaine.
Je ne connaissais pas le terme d'église monolithe. Je ne pense pas en avoir vu jusque-là, si j'exclus une église troglodytique de ma connaissance en bord de Seine.
J'aime bien les deux cloîtres.
Tu as rapporté du vin ? C'est bien de ne pas craindre les empoisonnements !
Joli périple mais mais une dernière étape pour finir en apothéose...
Il y a dans ton récit une phrase qui, à moins que j'erre complètement, devrait faire sursauter Karagar. Je ne dis rien de plus...Ou bien je me goure ou bien il la trouve ! :)
Quelques jours de retard de lecture et c'est tout un parcours érudit et festif qu'il faut appréhender.. Merci du partage, (j'ai pas encore tout lu en détail..) et bravo pour ces voyages auxquels tu nous convies.
Jérôme : surtout sous le soleil, que nous n'eûmes guère ce jour-là.
Cornus : moi non plus. Je suis allé vérifier pour avoir confirmation. Pour le vin, il est déjà bu ! Et pas de signes néfastes !
Guy de Miche-Line : quel joli pseudo (que j'ai mis un petit moment à comprendre car parti d'abord sur les trains) ! Quand je pense que j'ai raté la perle de la région !
Plume : en ce qui concerne le cloître de la Collégiale (c'est bien ça, n'est-ce pas ?), ma phrase pouvait effectivement prêter à confusion, je l'ai changée.
Jean-Pierre : quoi ! tu ne me lis pas tous les jours ? Je suis terriblement vexé ! :-)
Oui, j'avais remarqué la phrase et j'ai été au bord de l'infarctus. Je suis passé à St E. très très vite, et je n'(avais pas eu conscience qu'il y avait tant de choses à voir.
Je m'excuse et promets de faire des efforts... ;-)
Pas de signes néfastes ? Normal, on ne s'en aperçoit pas soi-même et c'est un effet sur le long terme. Mais je connais des antidotes.
Karagar : + d'autres que nous n'avons pas eu le temps de voir.
Jean-Pierre : je t'accorde mon absolution !!!
Cornus : tu as un numéro d'urgence ?
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