Non, ce n'est pas à Rome que se déroule ce roman de Pierre-Jean Rémy que je viens de terminer, mais dans une ville imaginaire, N., située en Europe centrale mais qui, par bien des côtés, fait penser à certaines villes de Toscane, région à laquelle il est d'ailleurs fait fréquemment référence, aussi bien pour son architecture que pour les œuvres d'art dont elle regorge.
Un fonctionnaire quinquagénaire un peu oublié se voit soudain, sans qu'il comprenne pourquoi, nommé consul dans cette ville afin, officiellement, de renouer des liens qui, au fil des années, s'étaient un peu distendus. Il va peu à peu s'intégrer dans cette société fermée de grandes familles historiques qui vivent en vase clos, en apprécier la culture et le savoir-vivre, jusqu'au jour où il découvrira toute l'horreur que cache cette société trop policée.
Roman lent, truffé de références culturelles, en particulier picturales, et écrit dans un français académique, mais roman qui peu à peu instille l'inquiétude et le mystère.
mardi 10 mai 2016
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