Je n'ai pas pu résister plus longtemps : j'ai lu en une soirée le dernier opus trouvé de Erri de Luca, Les Saintes du scandale. Avec un peu d'appréhension cependant car, à mon avis, ses livres trop orientés sur la Bible ne sont pas, sauf exceptions, les meilleurs. La libraire m'avait dit ne pas l'avoir lu pour cette même raison.
Eh bien, divine (c'est le cas de le dire) surprise ! J'ai été très séduit par ce petit "essai" consacré aux femmes, peu nombreuses à y jouer un rôle important, de la Bible : Tamàr la cananéenne, Rahàv la prostituée de Jéricho, Ruth la moabite, Bat Sheva (Bethsabée) de Jérusalem, Miriam (Marie) la mère de Jésus. Rien que leurs noms me font rêver.
Qu'en dit-il ? Des mots splendides comme il est un des rares à savoir les écrire (et les dire, puisqu'il est tout aussi passionnant à écouter). Des mots que je suis bien incapable de transcrire ici et qu'il vous faudra aller lire si vous en avez envie. De plus, le livre est illustré de nombreux tableaux (hélas en noir et blanc) de Raphaël, Caravage, Cranach, Tintoret, della Francesca, del Sarto Lippi et bien d'autres. Encore une incitation à retourner les voir en Italie...
(Erri de Luca, Les saintes du scandale. Ed. Mercure de France. Trad. de Danièle Valin.)
mercredi 10 décembre 2014
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