Un pavé, une somme, peut-être bien un chef-d’œuvre ! Après avoir vu, un soir à la télévision, le film de Jane Campion avec Nicole Kidman et John Malkovich, film qui m'avait emballé, j'ai eu envie de lire le roman d'Henry James dont il est tiré : Portrait de femme.
Et je n'ai pas boudé mon plaisir. D'abord parce que j'y retrouvais de nombreuses scènes marquantes du film qui est incroyablement fidèle au roman bien que ce dernier soit, évidemment, plus touffu. Ensuite parce que j'ai réappris à lire lentement, en savourant le style et l'analyse psychologique. Je connaissais déjà Le Tour d'écrou, du même auteur, une nouvelle beaucoup plus courte mais captivante dont Benjamin Britten a fait un opéra. Ici, nous voyageons d'Angleterre en Italie, de Florence à Rome sur les pas d'Isabel Archer dont la récente fortune associée à un certain idéalisme fera son malheur.
Henry James, par certains côtés écrit comme l'on écrivait au XIX° siècle, en prenant son temps, en analysant, en décrivant. J'avais aimé ça chez Balzac ou Zola, j'ai aimé ça chez James même si je n'en avais plus l'habitude. Mais par d'autres côtés, il est incroyablement moderne par certaines notations et le caractères de ses personnages. Un vrai délice, quoi !
(Henry James, Portrait de femme. Ed. 10/18. Trad. de Claude Bonnafont.)
mardi 14 octobre 2014
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2 commentaires:
Moi aussi j'aime beaucoup le film de Jane Campion, comme tous ses films, du reste. Avez-vous vu Brigt Star sur John Keats ? Vous me donnez envie de lire le livre, merci
Nanouche : non, je n'ai pas vu encore le film dont vous parlez. Pour Portrait de femme, accrochez-vous : c'est un pavé !
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