Les deux dernières photos de la devinette étaient certes plus difficiles à identifier. Bien sûr, on reconnaissait des paysages montagnards, alpins donc par déduction. La première fut le but de notre samedi. Mais avant de nous lancer dans l'approche culturelle et même cultuelle, nous avons pris le temps de déjeuner au bord de l'eau, dans un petit restaurant près du lac de Grézy-sur-Isère, dans la Combe de Savoie: La Maison des Pêcheurs. Si vous passez par là, n'hésitez pas à demander car un peu difficile à trouver en pleine campagne: cela vaut la peine de s'y arrêter, ne serait-ce que pour la friture et les cuisses de grenouilles.
Ensuite, montée au col de Tamier pour aller y visiter le fort, malheureusement fermé, et surtout l'abbaye (seul l'église se visite) où depuis fort longtemps, les moines fabriquent mon fromage préféré, le tamier donc, une sorte de reblochon encore meilleur et plus fin, dont j'ai rapporté un exemplaire à Lyon. La fin d'après-midi nous vit arpenter les rues de Conflans, la cité moyen-âgeuse au-dessus d'Alberville où un orage menaçant en préparation nous fit rapidement regagner la voiture. J'ai tout de même eu le temps de revoir les lieux où j'ai passé tant de bons moments et où Pierre s'était réfugié au moment de sa dépression nerveuse. Rien n'avait changé, sauf moi.
Le dimanche, jour du retour sur Lyon, nous sommes retournés dans le petit village de Montgellafrey, perché au-dessus de ses falaises de Maurienne, où nous étions déjà passés cet été et qui nous avait beaucoup plu. Cette fois-ci, en nous renseignant, nous avons pu trouver la personne qui garde les clefs de l'église et qui a accepté de nous ouvrir la porte de cette petite merveille de baroque savoyard. Nombreux retables contournés et colorés, aux statues souvent naïves et fraîches. L'homme, qui semblait plutôt rustre au premier abord, s'est finalement révélé un excellent connaisseur de sa paroisse et nous a donné deux ou trois précisions fort intéressantes. En nous promenant dans le village, nous avons bavardé avec plusieurs des 17 habitants de la basse saison, dont un couple revenant de la cueillette des champignons avec une dizaine de grosses morilles splendides et parfumées.
J'aime beaucoup cette partie haute de la Maurienne, au-dessus de la vallée, en direction du col de la Madeleine. Il n'y avait presque personne à St François-Longchamp où nous logions et je ne m'en suis pas plaint. Ces moments de calme et de bien-être me régénèrent, j'en ai besoin pour affronter certains aspects de ma vie, particulièrement familiale.
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2 commentaires:
Tu parles de la "partie haute de la Maurienne" en citant des lieux qui ne me disaient vraiment rien, alors que nous étions passés en juillet 2008 en "Haute Maurienne", du côté du Mont-Cenis, c'est-à-dire tout à fait en amont de la vallée de l'Arc.
Ceci dit, je ne connais quasiment rien de ces régions et des Alpes en général.
Je constate que le patrimoine architectural n'est, là aussi, pas en reste.
En fait, Cornus, je ne parle pas de la Haute Maurienne, mais de la partie haute de la Maurienne, au sens des montagnes par opposition à la vallée elle-même. Le Col de la Madeleine relie les vallées de Tarentaise et de Maurienne et la route s'en prend à La Chambre, face à la commune de St Etienne de Cuine, à peu près à mi vallée.
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