jeudi 18 mars 2010
Nano, exo, humano, allo bobo
Pluton est déclassée en planète naine, on découvre selon Google une exoplanète. Passionnant, déboussolant, perturbant, excitant? Quand s'intéressera-t-on autant à notre bonne vieille Terre, si fatiguée aujourd'hui, et à l'humanité qui l'habite, ces milliards d'hommes tout aussi usés et fatigués que celle qui les porte? Ça, ça me parle, et le reste n'est que littérature (même scientifique)!
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9 commentaires:
Cette histoire de Pluton trop petite pour être admise comme planète du système solaire à part entière, on l'avait déjà soulevée il y a quelques années. Et je me souviens que je m'étais dit qu'il n'en était pas question me concernant, Pluton resterait dans MA liste. Ah, mais.
La Terre m'inTERREsse aussi beaucoup : ne me frappe donc pas comme ça !
Y a-t-il antinomie entre les deux centre d'intérêt?
Itou pour moi, Lancelot, tout comme l'altitude du Mont-Blanc: 4807. Un point, c'est tout! :-)
Non, karagar, simplement priorité, on pourrait même dire urgence!
Bien sûr que la Terre, on doit s'en occuper en priorité : humanité, biodiversité, naturalité...
Mais je ne pense pas que l'on puisse l'opposer à la recherche scientifique comme l'astronomie et l'astrophysique. A mon goût, on ne doit jamais sacrifier la recherche scientifique fondamentale ou exploratoire.
En revanche, le débat sur la nomenclature pour qualifier Pluton semble en effet assez peu passionnant, mais beaucoup d'aspects de la science ne sont pas passionnants, mais certains détails sont parfois très importants et on ne sait pas toujours à l'avance l'importance de leur importance.
Mais je n'oppose rien du tout, Cornus. Je dis simplement que les priorités sont quelquefois volontairement cachées et qu'on nous propose des sujets attractifs pour nous faire oublier le reste. Je n'ai rien contre la recherche, bien au contraire.
J'ai maintenat bien compris là où tu voulais en venir, Calyste. Pardon de ne pas avoir saisi au premier abord.
Il m'arrive aussi de ne pas m'exprimer clairement, Cornus. Et je trouve bien que des commentaires comme les tiens m'obligent à préciser un peu mes pensées. Merci à toi, au contraire.
L'observation de la Terre depuis l'espace et la découverte d'exoplanètes (plus de 400 à ce jour et très peu ressemblantes à la Terre pour le moment) nous a permis de mesurer la singularité et la fragilité de notre monde...
On s'aperçoit aussi de cette fragilité, Zeus, en regardant autour de nous, le nombre de spécimen de faune ou de flore disparaissant presque chaque jour.
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