mardi 25 mars 2014

Vacances à Megève

Que dire de Megève si ce n'est que l'on peut y être un peu dépaysé en considérant le nombre de vieilles dames en vison et à la peau parcheminée et les prix (lorsqu'ils sont indiqués) des bijoux, montres et autres appartements. Heureusement, comme presque partout ailleurs, il y a un supermarché Casino et l'appartement que nous louons hors vacances scolaires par un comité d'entreprise est financièrement tout à fait abordable.


Le premier jour, grande balade à raquettes jusqu'au col du Jaillet. Belle promenade en partie dans les sapins mais belle grimpette aussi et je n'étais pas très en jambes, trop rouillé. Grand beau temps avec une légère brise rafraîchissante. Repas à la Petite Ravine avec une vue superbe sur toute la chaîne du Mont-Blanc. Au retour, ce n'était pas la grande forme non plus : fatigue musculaire, cœur qui tape fort, maux de gorge, etc. Mais c'est le soir que les choses se gâtèrent : je n'avais pris aucune protection contre le soleil et j'avais attrapé un beau début d'insolation. Résultat : fièvre, grelottements, grosse fatigue, nuit agitée.


Le lendemain, je suis resté seul au chalet, dans un état semi-comateux, à somnoler sur le lit, devant la télévision. Juste une petite promenade d'une heure (il faisait trop beau !) jusqu'au sommet du Calvaire qui domine Megève. Je me sentais mieux mais complètement vanné et la deuxième nuit fut encore bien pénible.


Le jeudi, en me fichant des coups de pieds au derrière, je repartis en raquettes jusqu'à l'Alpette et le chemin des crêtes. Le baudet (je devrais dire l'écrevisse) se sentait déjà mieux sur ses pattes et la balade valait vraiment le coup : d'un côté le Mont-Blanc, qu'on avait l'impression de pouvoir toucher de la main, et, de l'autre, la chaîne des Aravis. La neige, à certains endroits un peu molle, était pourtant en général encore assez ferme pour ne pas gêner la progression.


Vendredi, pas d'excès : descente jusqu'au village pour faire quelques courses au marché qui se tient près du complexe sportif. Surprise de découvrir, au cours d'une conversation avec un marchand de produits locaux, qu'il connaissait le fils de l'un de mes amis. Le monde est petit !


Samedi, repos et promenade dans Megève. Le soir, fondue savoyarde. Les jours précédents, nous avions eu droit à une raclette et à une fondue bourguignonne. Du léger ! Mais, grâce à l'exercice, pas un gramme de pris !


Dimanche, retour sous la neige qui était tombée en abondance pendant la nuit et continuait à blanchir les cimes, avec une étape à Aix-les-Bains pour déjeuner chez Émile, qui nous avait préparé un excellent confit de canard, dégusté au champagne. Arrivé à Lyon suffisamment tôt pour accomplir mon devoir de citoyen.


En résumé, malgré l'insolation, très agréable séjour, de l'air pur et des panoramas absolument somptueux.

3 commentaires:

Cornus a dit…

Etre malade ou pas bien pendant les vacances, c'est pas bien. Mais s'accorder le luxe de partir en dehors des vacances scolaires, ça doit être le pied. Bon, les raquettes, je ne connais pas et il est vrai que cela ne m'attire pas, sauf éventuellement à essayer une fois pour voir. Je suis aussi du genre rouillé pour ne pas dire oxydé-grippé et les forts dénivelés ne me sont pas très favorables.
Mais les paysages, je vote pour.
A ce propos, est-ce moi qui ai du brouillard dans les yeux ou bien certaines de tes photos ont bizarrement une zone floue ?

Karagar a dit…

J'adore la dernière photo de cette église dans la neige après l'avoir vue dans le vert. Bien qu'à cette saison la vue de la neige me hérisse.

Calyste a dit…

Cornus : oui, le pied, vraiment. Quant aux parties floues, je crois que mon appareil vieillit.

Karagar : oui, c'était pour montrer le contraste d'un jour à l'autre. Pour la neige, n'oublie pas que nous sommes en haute montagne.