samedi 29 mars 2014

Kafka, l'éternel fiancé

Au début, on se demande bien où l'on va. L'éditeur a précisé "roman" et ça commence bien comme un roman, avec incipit léché et tout. Mais c'est écrit au présent. Tiens, tiens ! Ce n'est pas si fréquent pour un roman. Et puis les personnages ne sont pas des êtres de fiction mais des gens bien réels, de l'entourage du vrai Kafka.

En fait, le livre nous retrace les "conquêtes" amoureuses de l'écrivain. C'en est le sujet principal. mais aussi sa façon si particulière d'écrire, ses doutes, ses angoisses, sa détestation de sa famille (sauf de l'une de ses sœurs) et la lente dégradation physique qui accompagne les progrès de sa tuberculeuse.

Au final, un livre passionnant qui me redonnerait presque l'envie de me replonger dans le Procès ou dans la Métamorphose.
(Jacqueline Raoul-Duval. Kafka, l'éternel fiancé. Ed. Flammarion.)

3 commentaires:

plumequivole a dit…

Jamais pu avalé 3 lignes de Kafka ! Ils s'empoussièrent sur les étagères depuis 40 ans au moins ! Peut-être un jour...

plumequivole a dit…

avaler !

Calyste a dit…

Plume : je ne peux pas dire non plus que ce soit mon auteur préféré.