Il y a des jours qui ressemblent à des montagnes russes: un coup ça monte, un coup ça descend. Et quand on a fini de monter, on redescend, et quand on a fini de redescendre, on remonte. Par exemple aujourd'hui:
- J'ai crevé en allant à la déchèterie samedi. Ce matin, coup de fil au garage: on me propose mercredi. Je râle un petit coup: on me propose aujourd'hui. Voiture à récupérer pas avant 15h. Je finis par accepter: comment faire autrement ? Sur place, on me dit qu'elle sera prête à midi. Ravi. A peine arrivé chez moi, téléphone: non, ce sera 15h. Grand coup de gueule cette fois-ci: rien n'y fait. A midi à peine, texto: la voiture est prête.
- Direction les Sans-Abri avec Jean-Claude: d'avoir à faire plusieurs trajets me fatiguait d'avance. Finalement, tout rentre dans ma voiture. Un seul voyage. Et ils ont pris tous les vêtements qu'on leur a apportés. Pour les meubles, par hasard, je site Vaise. Non, le dépôt a changé d'emplacement. Mais la marche à suivre, elle, est la même.
- J'apprends le cancer du sein d'une aide-soignante de ma mère, une femme que j'aime beaucoup. Elle sera absente au moins pendant six mois. Une de ses amies que j'interroge me dit qu'elle supporte bien la chimio. Je ne dis pas que c'est en général comme ça pour la première. Mais de plus, elle a bon moral malgré la chute annoncée de ses cheveux. Au moment où je m'en réjouis, l'amie me dit qu'elle-même ne va pas bien et qu'elle a donné sa démission pour dans un petit mois. Perte des deux des femmes les plus expérimentées du service et les plus agréables.
- Une cousine lointaine (mais proche par l'affection) n'avait pas répondu au coup de téléphone que je lui avais passé lors du décès de ma tante. Je la croyais en voyage, elle qui aimait beaucoup ça. J'apprends qu'elle vient de décéder, hier, d'un cancer du vagin. Son demi-frère, que je connais peu, a réussi à obtenir mon numéro. Longue discussion avec lui ce soir. Un autre enterrement à prévoir dans la semaine.
- Mon frère a été hospitalisé d'urgence: des bulles d'air qui se baladent dans son corps. Douleurs abominables. Dernier coup de fil à ma belle-sœur: apparemment moins grave que prévu (mais qu'est-ce qui est moins grave dans son état ?): l'infirmière qui, à l'aide d'une seringue, lui remplit sa pompe à morphine aurait perforé légèrement une paroi.
- Au dernier examen des PSA, mon taux a légèrement baissé. J'attends d'entendre ce qu'en dira mon urologue demain.
- Je me suis enfin penché sur mon dossier retraite du régime général: apparemment pas trop difficile à remplir. On prend les bonnes nouvelles où l'on peut.
En bref, pas trop eu le temps de me reposer encore pendant ces vacances. J'ai refusé préventivement une invitation lancée par Émile à passer quelques jours chez lui.
lundi 22 avril 2013
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2 commentaires:
Une bonne pensée pour toi pour toutes ces choses pas drôles.
Cornus: merci.
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