Au milieu du Moyen Âge, Anse est une ville-frontière qui protège la limite nord de la seigneurie de l'Église de Lyon contre les entreprises des sires de Beaujeu. C’est ainsi qu’à la fin du XIIe siècle, l'Église de Lyon rénove l'enceinte gallo-romaine du Bas-Empire dans laquelle s’est développée l'agglomération d’Anse depuis le haut Moyen Âge.
Au début du XIIIe siècle, cette fortification n'est toutefois pas jugée suffisante et l'archevêque-comte de Lyon Renaud de Forez (1193-1226) décide, dans le cadre d’un vaste plan de rénovation des défenses de sa seigneurie, de construire à Anse un château qu’il implante au sud de l’enceinte urbaine
Au milieu du XIVe siècle, lorsque la ville d’Anse cède aux troupes des Tard-Venus (bande de Routiers) de Seguin de Badefol dans la nuit du 5 novembre 1364, le château est mis à sac. Les dégâts se limitent toutefois aux charpentes comme le montrent les comptes de réparation des années 1365-1366.
À la fin du Moyen Âge, malgré sa position stratégique, le château d’Anse perd très vite son rôle militaire, ne gardant qu’une fonction résidentielle et de représentation du pouvoir exercé par l'Église de Lyon. Les travaux des XVe – XVIIe siècles concernent en effet le percement de grandes baies, la création de circulations, le surhaussement des bâtiments pour créer de nouveaux espaces d’habitation.
2 commentaires:
C'est beaucoup mieux que je ne l'aurais imaginé.
Pareil, et je n'ai pas tout vu, loin de là !
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