L'une à Lyon, après Mort à Venise. Je fréquentais beaucoup à l'époque les CNP, dont le plus proche de chez moi : La Fourmi Corneille. Dix secondes après être sorti, je me suis retrouvé à traversé le Cours Lafayette à une heure de grande circulation. J'ai bien failli me faire renverser, perdu que j'étais dans la musique de Mahler !
La seconde à Paris , dans un cinéma proche de la Sorbonne si je ne me trompe pas. J'y avais vu, en 1974 il me semble, le film Soleil vert racontant une apocalypse écologique. Et là, dans la rue, je vis les poubelles remplies à ras bord, les papiers volant au gré des courants d'air, les voitures polluantes, les arbres prisonniers du macadam ... J'ai cru que le temps de Soleil vert était arrivé. Je me suis trompé : nous y sommes aujourd'hui !
En écrivant ces mots, j'ai repensé à un autre film qui m'avait fortement marqué, vu à paris lui aussi, au cinéma La Pagode. Il s'agit de Salo ou les 120 journées de Sodome, traitant de la république italienne fasciste de Salo. Mais là, jr n'avais souvent pas pu regarder l'écran, tant les images étaient pour moi insoutenables.
Pourquoi parler de tout cela aujourd'hui ? Tout simplement parce qu'en début d'après-midi, j'ai entendu, sur France Inter, une émission consacrée à Soleil vert, et, comme souvent, j'ai replongé dans mes souvenirs.
4 commentaires:
Je n'ai jamais vu "Soleil vert" en entier, mais cela m'avait marqué. Mais était-ce si prémonitoire que ça ? J'expliquerai bientôt comment s'est faite ma prise de conscience des problématiques liées à la pollution et à la destruction de la nature. Certains appellent cela l'éco-anxiété depuis quelques années, comme si c'était nouveau.
Cornus : ce n'est pas nouveau, effectivement.
(pour rester dans les coloris) en sortant du film « Le pull-over rouge « j’ai bien faillit finir sous une voiture tellement j’étais choqué.
Bleck
Bleck : je n'ai pas vu le film mais j'ai lu le bouquin.
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