- Les petits beurre de ma grande tante, la sœur de mon grand-père, qui les enfermait dans une boîte en fer au fond de son buffet, ce qui ne les empêchaient pas de prendre un peu d'humidité. Le dimanche, après la messe, elle m'en offrait chaque fois. Aujourd'hui encore, je les aime un peu mous.
- La pâte de coings de mon père, à l'automne, où l'on retrouvait de petits morceaux un peu plus durs. J'ai eu le recette par l'intermédiaire de mon frère, mais finis les morceaux. Je réessayerai cette année.
- Les bugnes de ma tante, ma seconde mère, qui en faisait de pleins plats qu'elle mettait à conserver sur les marches du grenier. J'y avais droit chaque matin, en partant à l'école. Depuis, j'aime la fleur d'oranger.
- Les gâteaux de semoule de ma mère, le mercredi, pour le goûter de l'après-midi. Avec des raisins de Corinthe. La fille des voisins était toujours là : elle lui apprenait à tricoter.
lundi 19 septembre 2016
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5 commentaires:
Ah, j'adore ! A noter toutefois qu'il ne s'agit que des desserts ou assimilés.
A mon tour :
- le boudin, les grillatons (grattons) immédiatement après la mort du cochon chez mes grands-parents maternels :
- le steak (filet de bœuf)au beurre de ma grand-mère paternelle ;
- les rigottes de vache (de fraiches à affinées) de ma grand-mère maternelle puis de ma tante ;
- le "pâté" singulièrement aux pommes de ma grand-mère maternelle dont la recette magique est définitivement oubliée.
- Les lisettes (minuscules maquereaux) à l'huile d'olive de l'usine Audren (et aucune autre !) que l'on laissait vieillir 2 ans. Hors d'oeuvre du dimanche !
- La soupe au lait vermicelle à l'ail de ma mère.
- Les deux tartines de pain-beurre gelée de mûres pour le goûter de la plage.
- Le lait encore tiède ramené du marché (en Bretagne, pas à Paris !)
- Les fleurs de la glycine du jardin de banlieue.
- Les soufflés au fromage de mon grand-oncle. Rarissime et divin.
J'en ai mis 6, c'est grave ?
Cornus : mais tu me connais, ce n'est qu'un premier épisode !
Plume : c'était pas aussi un journal pour fille, Lisette ?
Calyste > Ah ? Peut-être. Mais alors si on va dans les madeleines lectrices, enfant j'étais plutôt Spirou (et le Chasseur Français !) que presse féminine ! :)
Plume : bonne lecture (Le Chasseur est stéphanois !)
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