Je me souviens surtout de l'odeur du jasmin
Quand le soir apportait un peu de l'air marin
Que mon guide avenant me prenait par la main
Et qu'un chien efflanqué mangerait mieux demain.
Les enfants criaillaient, les femmes étaient absentes
Et je rêvais déjà du bon thé à la menthe
Qui m'attendait là-bas, dans la maison de l'hôte
Dans la rade d'Alger, au plus près de la côte.
5 commentaires:
Joli (le poème).
Corus : merci (il est de moi).
les émotions vespérales sont de grands moments indélébiles …
merci
Félicitations, Calyste!
Tes alexandrins se déroulent aisément, classiquement. Et j'ai senti l'odeur du jasmin, goûté le temps à la menthe.
Bonne soirée.
Câo : merci. j'ai eu l'occasion d'en raconter plusieurs, dont celle qui me tient le plus à cœur : à Perugia, le son du violoncelle naissant du mur étrusque.
Pippo : merci, Pippo. J'ai toujours aimé beaucoup les alexandrins et leur rythme me vient assez facilement. Heureux d'avoir réveiller tes papilles. Bonne soirée.
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