Et pourquoi pas la Loire ? (1)

Aujourd'hui, c'était l'anniversaire de ma sœur. Soixante-quatre déjà. Ça pousse derrière !  Alors, nous nous sommes, avec une amie et elle, organisé un petit viron dominical dans la Loire. 

Première halte devant les tombes familiales d'où l'on n'apercevait même pas les pieds du Pilat, tant le ciel était encore brumeux. Il y faisait froid et nous ne nous sommes pas attardés.

Ensuite, direction Saint-Just-Saint-Rambert dans la plaine du Forez, où nous avions réservé dans un petit restaurant qui s'avéra très sympa et surtout très bon. Nous avons choisi la spécialité du chef : les pides, une sorte de pizza turque en forme ovale de barque. Je crois n'avoir jamais mangé une pâte aussi légère et croustillante. Au dessert, nous passons en Italie avec un tiramisu. Et le repas avait été précédé par un  spritz. Rien que du simple mais servi avec le sourire.

Saint-Just-Saint-Rambert est en bordure de Loire. J'y allait parfois, enfant, chez Joannes, l'oncle de mon grand-père, qui était très vieux mais avait fier allure avec son tablier et son chapeau de jardinier. C'est là que j'avais découvert l'arbre à perruches. Et aujourd'hui, j'ai découvert son ancien Prieuré, héla fermé, au centre du vieux Saint-Rambert encore cerné des restes de ses remparts. Il s'agit d'un monastère fondé entre 603 et 608 par douze moines bénédictins venus de l'Ile-Barbe. L'église romane date du XI° et XII° siècles. Les deux clochers sont ceux de l'église priorale Saint-André et de l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste réunies. La première enceinte de remparts est, elle, du XIII°. Au milieu du XIV°, une seconde enceinte, plus vaste, complètera la première. C'est un bâtiment magnifique qui m'a beaucoup rappelé les grandes auvergnates. Et, le soleil ayant décidé de se montrer davantage, la place derrière l'église avait quelque chose d'un paradis ! Une belle découverte !

En bonus, une petite chapelle adjacente